• Ma ville me manque un peu. Ma ville, mon vrai chez-moi, là où je suis née et là où je reviendrai, c'est Paris.


    Je crois que ce qui me manque le plus c'est : 

    - les "girls party" avec mes copines d'enfance dans les soirées branchouille 

    - les mojitos à moitié prix en terrasse de l'Indiana café de Bastille avec Seb

    - les mojitos dans l'appart avec mes colocs 

    - les soirées improvisées sur la péniche Concorde-atlantique avec mon acolyte Gaëlle

    - mon quartier, mon nid, à savoir Bastille et son Canal saint Martin, ses métros déglingués, ses regroupements populaires, ses cafés et son marché

    - les restos japonais, évidemment

    - tous les fims et expos que je m'envoyais à longueur de journée, sans jamais m'en lasser

    - et j'en passe...

    Aller, encore à peine plus d'un mois à attendre, et j'y suis !


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  • Puisque tout le monde parle de température, en voici une belle : 37 degrés à l'ombre, ici à Rome. L'enfer quoi ! J'ai toujours aimé la chaleur, mais là, se faire tabasser par le soleil au petit matin en allant bosser, quand on sait qu'on va monter dans un bus bondé et pas climatisé, je dis HEEELP !

    Il y a quand même un avantage : on peut monter sur un scooter en débardeur, même à 11 heures du soir.

    Blague à part, je crois qu'il fait très chaud un peu partout, y compris en France. Ici, c'est lié en grande partie à la pollution, qui fait qu'un grand nombre de conducteurs de deux-roues portent le masque en ville. NaB a raison, quand il dit que la bagnole a vraiment bousillé la qualité de vie en ville...

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  • Autant Rome avait copié la nuit blanche parisienne, autant le concept de plage à la ville date de bien avant Paris-plage. A Rome, cela se faisait déjà dans les années 40. 



    J'ai vu une affiche "Tevere-village" près de mon travail (je rappelle que Tevere veut dire Tibre, le fleuve qui coupe Rome en deux), ça a attisé ma curiosité, alors j'y suis allée. Par chance j'avais mon appareil photo.

    Déjà, petite déception : le Roma-plage n'a lieu qu'entre deux ponts, soit sur environ 100 mètres de berge de part et d'autre du Tibre. Autre hic : il n'y avait pas un chat, cela m'a donc semblé d'une tristesse sans nom. Normal quand on y pense : les Romains ont la vraie mer à côté, pourquoi iraient-ils se faire chier à ramener crème et maillots au bord d'un fleuve à la propreté plus que douteuse ?... 

    J'ai donc l'impression que, contrairement à Paris, l'initiative fait ici un beau bide. Il y avait entre 15 et 20 personnes à tout casser. J'espère pour eux que ça se remplit un peu à l'heure de l'aperitivo.




    C'est dommage car je trouve ça bien que les Villes (dans le sens mairies) lancent des opérations de ce genre. A Paris, je me souviens, la plage en bord de Seine a fait un vrai carton à chaque fois. Personnellement, même si c'est souvent un peu le bordel, qu'on est entassés les uns sur les autres et que ça pullule de marmaille, je ne suis pas contre. C'est sans doute ma fibre socialiste qui resurgit : au moins comme ça, même les petits mômes de banlieue peuvent endosser leur maillot de bain et se sentir en vacances. Et puis ça attire le peuple et le touriste, ça fait marcher les commerces et ça donne un coup de fouet à l'image de la Ville (au mon dieu, c'est mon ancien métier qui resurgit !).

    Et pour les mauvaises langues qui continuent d'accuser les insitutions de dépouiller le contribuable, il suffit de voir toutes les enseignes partenaires de ce genre d'opérations... Un parasol Lipton c'est moche, mais au moins ça coûte rien.

    Photo de Sylviette

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  • Disons qu'en ce moment il doit faire 40 degrés dans les bouches du métropolitain romain... Une véritable étuve, qui voit les gens entassés les uns sur les autres à toute heure de la journée. Quelle plaie ! Vive le métro parisien ! (héhé... rire chauvin...)
    Par chance, j'ai plutôt tendance à prendre le bus ou le tram. Il fait aussi chaud et on est aussi serré, mais au moins il y a la beauté de la ville. Mieux qu'une simple consolation !




    Photo de Sylviette

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  • Après moult hésitations, je me décide enfin à appeler Monsieur N. (on va appeler ainsi le riche directeur de presse qui m'a proposé de bosser pour lui) afin de le relancer sur l'offre qu'il m'a faite le mois dernier. Petit rappel : il m'a proposé de devenir secrétaire de sa famille, à son domicile, à temps partiel et pour un bon salaire. 


    Du jour où j'ai cessé de m'occuper de ses gosses, ça remonte à trois semaines, je n'ai pas eu de nouvelles de lui. Il devait pourtant me donner une date pour entamer une semaine d'essai-formation en binôme avec son actuelle secrétaire. 

    Je prends donc aujourd'hui l'initiative de l'appeler, en me disant que, de toutes façons, ce n'est pas être lourde de le relancer, vu qu'à l'origine c'est quand même lui qui m'a sollicitée (rien demandé moi...).

    Après deux tentatives je tombe sur lui, qui s'excuse de ne pas m'avoir rappelée (a perdu mon numéro), m'annonce que sa secrétaire a finalement décidé de reculer son départ en retraite d'une année supplémentaire, et donc que la proposition de job tombe à l'eau. Merci au revoir bonne soirée.

    ...

    Et bien figurez-vous que la Sylviette, plutôt que sortir sa sempiternelle coquille d'oeuf et se lamenter sur son sort, et bien elle se dit qu'au fond c'est peut-être mieux ainsi. Un boulot qui ne m'aurait sans doute pas plu, exécuté jusqu'à présent par une bonne femme de 60 ans, dans le bureau d'une maison familiale, sans collègues ni contacts directs avec l'extérieur, ça ne faisait pas tant triper que ça. 

    Le plus drôle dans cette histoire, c'est que ce petit rebondissement a un peu balayé les idées floues de ma tête. Je sais mieux ce que je veux, et surtout ce que je ne veux pas. 

    Et me voilà gonflée à bloc, prête à chercher sérieusement un travail pour la rentrée. 

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