• Au revoir les enfants

    Juste une parenthèse sur mon boulot de "baby sitter", que je devrais ranger au placard à la fin de la semaine.
    Pour résumer la situation, j'ai décidé de ne plus suivre Pietro et Natalie cette année. Je pense que je ne suis pas taillée pour un job de ce type (je suis aussi à l'aise avec les enfants qu'avec les animaux), de plus j'estime que c'est peu pratique et incompatible avec une activité à plein temps (mon objectif).
    Par contre, le temps que leur maman trouve une remplaçante, j'ai accepté de venir tous les soirs jusqu'à octobre afin de les aider à faire leurs devoirs. J'en ai profité pour négocier un plus gros salaire, ce qui devient au final une bonne affaire.


    Seulement, j'avais négligé un détail : les gamins vont me manquer. Hier, leur mère m'a redemandé si j'étais sure d'arreter, parce que Pietro risque de mal le vivre. C'est vrai que je l'aime bien ce gosse. L'autre jour, je suis allée le chercher à l'école pour la première fois (l'employé de maison n'était exceptionnellement pas disponible...), et lorsqu'il m'a pris la main pour faire le trajet, c'est comme si je me transformais en adulte. Cela m'a fait une sensation bizarre, c'était la première fois que ça m'arrivait : en général, les enfants et moi ça fait deux... Idem quand je l'ai emmené prendre le métro : j'avais l'impression de l'emmener à Disneyland ! Pour lui c'était nouveau, d'habitude il y a toujours quelqu'un qui vient le chercher en voiture. Alors moi j'étais toute émue, comme une idiote.


    Cela confirme ce que je pense de toutes les expériences, aussi incongrues et insignifiantes soient-elles, que j'ai vécu ici à Rome. Elle m'ont enseigné un tas de chose, m'ont ouvert les yeux et l'esprit. Avoir travaillé avec des enfants, notamment, m'aura appris à mieux me connaitre.


  • Commentaires

    1
    vio
    Mardi 27 Septembre 2005 à 20:40
    une minute de nostalgie
    il y a un an j'arrivais à Rome... LA nostalgie me gagne. Vous nous manquez!!! Profite profite....
    2
    sylviette Profil de sylviette
    Mercredi 28 Septembre 2005 à 10:13
    Comme dirait Luigino...
    ... Uffi ! Traduction : zut alors ! Toi aussi tu me manques beaucoup, mais il faut bien continuer non ? A chaque fois que je passe au Campo, je pense à toi. Gros bisous.
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