• Les gars du bar m'ont appelée pour effectuer d'autres remplacements. Ca m'arrange bien, vu que je cherche à faire plus d'heures. J'ai donc bossé hier soir (jusqu'à minuit parce que le spectacle s'éternisait), et je remets ça dimanche après-midi puis mardi soir.
    Sérieusement, je commence à bien connaître le truc. Je comprends les commandes (au pire je fais répéter mais mon accent français m'attire les indulgences), je réagis vite et mes cappucinos finissent par ressembler à des cappucinos.
    Quand je pense qu'à la base je suis rédactrice pour presse d'entreprise ! Sacrée reconversion ! Il faut dire que c'est un job vraiment sympa, car il y a une sorte de solidarité entre tous les membres du personnel du théâtre : entre les barmen évidemment, mais aussi avec les placeuses qui, comme nous, sont en pause au moment du spectacle, les femmes de ménage, les gars de la sécurité.
    J'aime assez ce concept de rythme inversé par rapport au public : pendant l'entracte on bosse à un rythme effréné, et quand les gens retournent s'asseoir on lève le pied, on s'offre un petit verre, on papote... En plus ça me fait rencontrer des gens, ce qui ne gâche rien.
    Du coup j'ai un peu d'argent en poche, je vais pouvoir sortir ce soir : Elodie m'a proposé un resto avec Alessandro et ses anciens copains de fac. Et vu le temps qu'il fait, je pense que cet après-midi je vais aller prendre quelques photos.

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  • Hier il faisait un temps splendide. Je me suis promenée dans le quartier du Trastevere, déserté par les touristes en cette période de l'année.
    C'est quand même charmant, ces petites places mignonettes, ces façades roussies décrépies, ces pavés à n'en plus finir...
    Après tout, on pourrait passer son temps à marcher, le nez en l'air, à admirer les rues et à se laisser porter par elles.
    Je me sens l'âme buccolique subitement !

    Photo de Sylviette

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  • C'est fou, je ne soupçonnais pas cela ! Rome ville antique, ville des vestiges de l'empire conquérant, chargée de vieilles pierres et de mémoire... eh bé c'est aussi là qu'on fait la teuf, croyez-moi !
    Jusqu'à présent ma référence ultime en la matière était Barcelone. Aujourd'hui je peux dire que Rome lui arrive largement à la cheville ! Pas pour les bars sympas, n'exagérons rien, mais plutôt en terme de lieux pour danser.
    Mes deux colocs de choc m'ont déjà emmenée dans quelques endroits qui valaient le détour : décos simplifiées un chouillat underground, accueils sans chichis ni physio (je vous rappelle que je viens de Paris... ça fait du bien d'aller danser en baskets !), tarifs évidemment bas (généralement 5 euros), consos elles aussi super abordables, et la musique... la musica !
    Il existe sans doute des boîtes « généralistes », qui passent un son un peu passe partout pour plaire à la majorité. Celles où j'ai été étaient plutôt spécialisées dans un style de musique et, ma foi, ça fait du bien de ne pas se taper un quart d'heure ragga juste après Madonna ! (Pardon pour mes propos audacieux...)
    J'ai donc pu me déchaîner un soir sur les Strokes et A-Ha (et oui...), un autre sur de l'électro-Brazil complètement déjanté. Le must était le club où les gens se déchaînaient sur la Tarentelle, cette musique traditionnelle des Pouilles (une région rurale du sud de l'Italie), jusqu'à s'en déboîter l'épaule ! Hallucinant ! C'est comme si vous débarquiez dans un hangard ultra-branché où des jeunes prennent leur pied... sur un rythme celtique ! Non pas que la musique celtique soit ringarde, bien au contraire (ma copine Gaëlle vous le dira !...), mais disons que ça surprend toujours un peu, au début, de voir une masse noctambule survoltée danser à la façon traditionnelle... Non ?


    Photo de Sylviette

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  • Je viens d'arriver à Rome. Cette fois c'est la bonne, je ne rentre plus ! Paris-Rome, 15 heures en train couchette. Départ de Bercy hier soir à 19h, arrivée ce matin en gare centrale à 10h. Pourtant je me dis que le train de nuit c'est vraiment sympa.
    Premièrement, on peut voir défiler les paysages en étant allongé... Un luxe ma foi ! C'est aussi un formidable lieu de rencontre et de sociabilité. Imaginez-vous dans un compartiment avec 5 inconnus, généralement jeunes, assis face-à-face pendant des heures et obligés de dormir les uns avec les autres sur des micro-lits superposés tout ce qu'il y a de plus bancal... On entend les uns ronfler, les autres remuer dans tous les sens. Certains dorment tout habillés, par pudeur, d'autres se mettent à l'aise. On sens l'odeur des pieds de l'un, celle du T-shirt mouillé de l'autre... Bon, rien de glamour dans tout cela, pourtant je vous assure que ça crée des liens.
    On se retrouve en pleine nuit à se regarder parce qu'on n'arrive pas à dormir. Puis à parler de ce que l'on fait dans la vie. On se rend compte qu'on est tous amoureux de l'Italie et de sa langue. On apprend que sa voisine du dessus (du lit) est venue à Florence avec Erasmus et qu'aujourd'hui elle y vit encore car elle y a rencontré son copain. Puis le voyageur d'en face, qui remue tout le temps parce qu'il a trop chaud, s'occupe de l'insertion des immigrés en Italie et qu'il a une dent contre le pays justement parce qu'il ne veut pas les intégrer...
    A la fin on se prend en photo, on s'échange les numéros, et on se dit qu'on ne se reverra sans doute jamais mais que c'était finalement bien sympa, ce voyage en train. Quand je pense qu'il y en a qui préfèrent l'avion.

    Photo de Sylviette



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