• A Rome, quand il pleut, ça ne rigole pas...

    Une fois que les vannes sont ouvertes, l'eau ne s'arrête plus de couler et provoque des ravages dans la vieille ville. L'état d'alerte a été donné en ce qui concerne le Tibre, dont les rives sont complètement immergées depuis quelques jours. 
    Ce petit arbre que vous voyez, qui semble flotter au milieu des flots, et bien il pousse sur le quai et j'ai pique-niqué à son pied cet été. Ca fait tout de même un peu peur.

    Photo de Sylviette

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  • Hier, j'ai eu la très mauvaise idée d'aller voir ce film. J'avais lu une critique fabuleuse dans un quotidien d'ici, le Messaggero, qui m'avait bien fait saliver. Et puis il passait dans une seule salle, en langue originale sous-titrée en italien, je me suis donc dit qu'il ne fallait pas le manquer.
    Grave erreur ! Ce film est tout simplement affligeant. Je suis indignée de voir qu'il existe encore des films français aussi caricaturaux...
    Trois longues heures d'ennui, en noir et blanc, sans musique (à part de temps en temps quelques notes graves de piano, bien kitch) ni dialogues, ou alors des bribes de propos débiles prononcés par des personnages creux, interpretés par de très mauvais acteurs. Un film prétentieux, cliché, une vraie blague. Je me rendue à l'évidence que c'est ce genre de merdes qui arrivent ici, en Italie, pour représenter le cinéma français, et j'en éprouve de la peine.
    En sortant de là, je l'avoue, j'ai eu vraiment très honte.

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  • Après les larmes, l'espoir.

    Celui d'un nouveau départ, d'une nouvelle étape, d'une seconde vie dans la seconde vie.




    Je suis venue à Rome parce que c'est une ville qui m'a passionnée. Je m'y suis sentie chez moi dès le premier jour, et même après être venue y vivre, elle n'a jamais cessé de m'émerveiller.

    Puis, chose à laquelle je ne m'attendais pas, j'ai rencontré un homme. Ma vie à Rome est devenue encore plus trépidante : j'étais avec quelqu'un, j'avais une vie sociale, je faisais des projets. J'ai construit mon vécu autour de cette personne, et ma découverte de Rome n'en est devenue que plus intense, plus complète, plus euphorisante.




    Or maintenant tout est fini. Je suis à la recherche d'un nouvel appartement et je suis seule, comme au premier jour. J'ai pleuré, parce que lorsque tout semble s'écrouler, on se sent impuissant. J'ai eu l'impression que tout n'avait été que fiction, illusion, façade. Paradoxalement, je n'ai senti à aucun moment l'envie ou le besoin de retourner auprès des miens, en France.

    J'en ai déduit que, au-delà de ce que j'ai pu vivre ces derniers mois, des rapports humains que j'ai développés et du confort que je me suis bâti, Rome est devenue ma ville, mon chez-moi. J'ai continué à pleurer, parce qu'un séparation est douloureuse, mais j'ai cessé de me lamenter et j'ai décidé de me battre.




    Je dois quitter mon appartement ? J'en profiterai pour changer de quartier, d'environnement, de repères. Je me créerai mon nouvel observatoire romain.




    Je me retrouve seule, la plupart des gens que je fréquentais vont disparaître de ma vie ? C'est l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes par moi-même, de me donner des coups de pied au cul et de prendre des initiatives, même en solo. On ne peut pas compter éternellement sur les autres, ou attendre que les autres viennent vers soi.




    Et tant qu'on y est, je change de boulot ! Je commence à bosser sérieusement à l'Eliseo café mardi prochain, je signe le contrat dans trois semaines et j'arrête définitivement de faire la serveuse au Bros le 15 novembre. Je devrais avoir enfin une situation régulière, je gagnerai un peu plus d'argent et je serai initiée à la gestion d'entreprise. Petit à petit, je me remettrai aux relations publiques, à la création d'événements, au sponsoring. Et mon job de photographe en free lance sur des séminaires de management va joliment arrondir mes fins de mois.




    Voilà donc mon plan d'action, ma stratégie de combat pour la suite. Une nouvelle sylviette débarque à Rome.


    Photo de Sylviette

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  • Vous vous rappelez cette anecdote que je vous racontais il y a trois mois, selon laquelle j'ai découvert que l'un des clients de mon resto, un genre de Don Juan peu crédible, était en réalité un acteur connu en Italie (voir post du 25 juillet dernier) ?...


    Jusque là j'étais restée sceptique. Connais pas moi, ce type-là... Et puis c'est facile de dire qu'on est acteur, quand on passe de casting en casting sans en foutre une... En tout cas, jamais vu à la télé c'lui-là !...

    Et bien j'en ai eu la confirmation aujourd'hui. Il est venu prendre le petit dèj' à midi (c'est ça la vie de star) avec sa copine. Aussitôt sortis du resto, un paparazzi caché derrière une benne à ordures les a pourchassés en moto, ce qui a eu pour mérite de mettre un peu d'animation dans cette rue.

    Intriguée, j'ai tapé le nom de Simone Corrente (le nom du type) sur google, et là, je suis tombée sur son site officiel et sur celui de la série dans laquelle il joue... Ca valait le détour ! En ce moment il a la cote, parce qu'il interprète le rôle d'un jeune flic gay, donc en proie à de terribles déchirements intérieurs (car flic et gay, bof), dans un policier genre Julie Lescaut. Le site de la série est génial, il m'a presque donné envie d'aller voir quand ça passe à la télé.




    Ca me fait rire... c'est plus fort que moi...

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  • Aujourd'hui, avec Luigi, Alessandro et Elodie, nous nous sommes organisé la sortie culturelle de la rentrée. Direction Orvieto, une village de l'Ombrie (une région au nord du Lazio) réputé pour son vin et ses bonnes choses à manger.


    Hormis quelques petites promenades au grand Dôme, à l'Eglise truc et à l'expo machin, nous nous sommes adonnés avec délectation à notre activité favorite : boire et manger. Mais attention : BIEN boire et manger.




    Pour ceux qui auraient l'idée saugrenue de se perdre un jour dans ces environs de l'Italie, Sylviette recommande donc la Trattoria della Grotta, où il signore Franco vous recevra comme si vous travailliez pour le guide Michelin. 

    Ensuite, après la marche digestive à visée culturelle, qu'il est bon de se réfugier dans une cave à vin et d'y admirer les centaines de bouteilles en hibernation ! 

    Les étiquettes, notamment, sont vraiment l'une des plus belles choses que j'ai remarquées en comparant les produits d'ici à ceux de la France. 

    J'ai donc quitté Orvieto repue et béate, comme à chaque fois que mes papilles ont été gâtées.




    Ahhh, le vin et la cuisine italienne.... En voilà une vraie raison de rester faire ma vie ici !




    Photo de Sylviette

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