• (Je sais, rien à voir avec la choucroute, mais une ânerie entre deux lettres de motivation, ça fait pas de mal...)

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  • Bon et bien, les spaghetti alle vongole, la bière Moretti, mon casque rouge de scooter et mon bronzage, demain c'est terminé... je retourne en France ! Seulement pour les vacances, bien sûr, je ne m'avouerai pas vaincue si facilement !


    Destination Paris, quinze jours. Je crois qu'il fait 15 degrés de moins, mais ça me va bien. Je commence à en avoir un peu marre de ma sueur qui ne cesse de couler à longueur de journée. 

    Je vais retrouver mes amis, mes copines, mes ex-colocs et mon ex-appartement, ma boulangerie, mon café des artistes, ma Favela chic, mon canal saint Martin et mon quartier chinois. Et je vais m'empiffrer de sushis, de croissants et demacarons !




    Paris, J'ARRIIIIIIVVVVEEEE !!!


    Photo de Sylviette

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  • Voilà, mes petits français sont partis. Hier. 


    C'était bon de les avoir à la maison, même si finalement ils passaient toutes leurs journées tout seuls, pendant que moi je travaillais...

    Comme dit Gaëlle, ce qui est terrible, c'est qu'on a fini par trouver normal de se voir tous les jours. Et puis tout à coup : plus rien !

    En ce moment il fait tellement chaud que les touristes se sont cachés. Même si ici on étouffe, c'est agréable de pouvoir enfin sortir, une fois le soir tombé, sur les places bondés de Rome afin d'y respirer un peu. Bière, short, tongues. 

    Dans une semaine je rentre à Paris.

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  • Ca doit être la période, tout le monde essaie de changer de boulot...


    Comme chacun le sait, moi j'ai un peu fait les choses à l'envers : je suis partie d'un emploi bien payé, à peu près conforme à mes aspirations et à ma formation, pour finir serveuse sans le sou. Evidemment le choix était motivé par un enjeu valant son poids de cacahuètes : refuser de se fossiliser et tenter d'autres expériences, ailleurs.




    L'été est là, ce qui veut dire qu'après il y a septembre. Septembre c'est la rentrée des classes, mais aussi l'occasion de prendre de nouvelles résolutions. Jusqu'à présent je cherchais l'épanouissement par le choc culturel, le changement, la confrontation, la mise à l'épreuve. 




    Maintenant, je veux du fric (la chute est dure, n'est-ce pas ?). Je ne pense pas régresser (cf. vieux post sur mon rapport à l'argent avant de m'installer à Rome et de devenir pauvre), c'est juste que j'aimerais ne pas continuer de vivre ras la moquette et avoir un peu plus d'aises. Comme uen évolution naturelle de mon expatriation.




    J'ai donc commencé sérieusement à chercher du travail, un emploi qui corresponde à ma formation, bien rémunéré et valorisant pour ma carrière. Aurais-je perdu mes illusions ? Ma naïveté ? Serais-je devenue trop terre-à-terre à force d'avoir plané sans regarder en bas ? Possible. Je pense simplement qu'après le temps du lâcher prise, il faut savoir se ressaisir. La working girl est de retour.

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  • Dans un peu plus d'une semaine, je pars en week-end dans le sud de la France. J'en suis toute excitée d'avance, c'est comme si je rentrais un peu chez moi (et pourtant je viens de Paris).


    Je vais retrouver Xav, mon ancien coloc de Bastille, qui possède une maison là-bas et qui y organise chaque année (pour le 14 juillet) un séjour avec ses potes. Je serai de la partie pour la 3e fois, et franchement, je sais que ça va me faire du bien.

    C'est dingue quand même, je réalise aujourd'hui que Rome est devenu mon chez-moi, et la France mon lieu de vacances ! 




    Photo de Sylviette

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