• Aujourd'hui, en Italie, c'est l'épiphanie et c'est férié. Je me suis levée tard, le soleil cogne (bien que les températures laissent à désirer), j'ai encore un peu mal au crâne des caipirinhia d'hier soir, mais je suis partante pour faire de mes deux bras et deux jambes quelque chose d'intéressant.
    Parce que ces derniers temps, je me suis un peu trop laissée à la nonchalence de mon rythme de travail plus que cool. En fait, c'est carrément le chômage technique : je ne travaille plus que le soir, le spectacle matinal pour enfants étant en relâche pour l'instant. Je n'ai pas non plus été contactée pour faire des photos en janvier. C'est donc un peu les vacances forcées, et en même temps, une période drastique d'un point de vue financier.
    Cooool alors, peut-on penser. Les aventures de Sylviette à la conquête de Rome peuvent continuer !

    Ouais bof, c'est pas trop ça. En réalité, je n'ai plus rien à raconter.

    Je ne vais plus me perdre dans les recoins enchanteurs. Je ne fais plus de photos. Je ne traque plus les galleries d'art. C'est à peine si je sors. J'ai un niveau de créativité au ras la moquette, je ne prends plus d'initiatives comme avant, je mets le chauffage à fond et je squatte le canapé pour faire des mots croisés (achetés en France à Noël, vous savez, ces magazines de jeux avec une fille des années 80 en couverture). C'est lamentable.

    Vite, quelqu'un pour me donner des claques !


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  • Je décolle pour Paris ce soir. Ryan Air c'est pas cher, mais c'est galère. J'arriverai à Beauvais dans un aéroport préfabriqué, prendrai une navette qui m'emmènera en 1h30 à Porte Maillot et de devrai piquer un sprint avec la valise afin d'attrapper le dernier métro.
    Mais quel plaisir ce sera de sortir de la station de Bastille et de tomber nez à nez avec le cinéma MK2 du quartier, d'arpenter le boulevard Richard Lenoir comme si je ne l'avais jamais quitté, d'entendre la horde de la rue de la Roquette et du Faubourg saint Antoine s'animer au son des klaxons !...

    Dès que j'arrive, je pose ma valise et je sors retrouver mes deux amies d'enfance. Ce séjour va être court, mais qu'est-ce que j'ai hâte...
    Joyeuses fêtes à tous !


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  • Après quatre jours intensifs (mine de rien) de reportage photo à l'autre bout du Lazio, suivis de deux jours de bar bien lourds à l'Eliseo, entrecoupés d'une soirée anniversaire trop arrosée et d'une belle gueule de bois un dimanche matin à 9h au moment d'aller bosser... JE SOUFFLE ENFIN !

    Aujourd'hui j'étais en repos, et à partir de demain je ne bosse plus que le soir. J'ai mangé du poisson au four à midi et j'ai vu King Kong au cinéma. J'ai payé toutes mes factures et rendu du fric à l'un de mes généreux débiteurs. J'ai encore trois jours pour acheter mes cadeaux de Noël, récupérer tout le sommeil qui me manque. Et jeudi, je décolle pour Paris, afin de retrouver mes amis et mes proches !

    Je me sens envahie par une douce sérénité, ça fait du bien.


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  • Je n'écris plus aussi souvent dans ce blog parce que je travaille tout le temps. Sans blague, je me lève à 7h30 le matin pour rentrer à 23h le soir. Bon ok, j'ai une jolie pause l'après-midi, qui me permet de passer du temps avec mon italien, d'aller voir des expos, des films... quand je ne m'endors pas comme un gros paquet après l'heure du déjeuner !

    Des nouvelles ? Mon ami Rachid, que j'ai connu il y a quelques années parce qu'il est chercheur au Généthon d'Evry (le rapport avec la choucroute ? Ma meilleure amie est elle aussi chercheur là-bas...), fait désormais son post-doc à Milan. Il a emménagé en septembre dernier, c'est donc un nouvel arrivé, et passe me rendre visite avec un autre copain le week-end prochain. Dans un mail, il me demandait un peu mon planning pour savoir à quel point je pourrai être disponible lorsqu'ils viendront. Je me suis rendue compte que je ne les verrai que très peu, parce que le samedi je travaille, et le dimanche aussi... Alors il m'a répondu un truc du genre "quel emploi du temps de ministre ! J'espère qu'ils te payent bien pour tout ça !", qui était plus une boutade qu'une question. J'ai bien sûr ri jaune, vu que je suis mal payée, et que les heures de bureau effectuées en complément des heures au bar sont complètement bénévoles... Mais comme dit Evelyne, c'est mon choix ! 

    Après, j'ai heureusement d'autres possibilités de sortir la tête de l'eau. Mardi et mercredi prochain, je pars dans un bled du Lazio (la région de Rome) pour attaquer mon premier séminaire de formation en tant que photographe. Vous vous rappelez cette histoire des deux entrepreneurs rencontrés sur mon lieu de travail il y a quelques mois, et qui m'ont proposé de devenir photographe en free-lance afin de couvrir les stages qu'ils organisent ? Et bien cela se concrétise enfin : j'ai trois sessions de chacune deux jours prévues en décembre, toutes très bien payées. Je vais enfin pouvoir rembourser (une partie de) mes dettes et décorer mon CV, que j'ai un peu délaissé en arrivant ici.

    Et puis ça y est, ça fait un an que j'habite à Rome. J'ai l'impression que c'était hier, moi et mes 35 valises sur le quai de la gare de Termini. Pourtant, le temps où j'occupais mon fief parisien me semble bien lointain, tout comme l'insouciance matérielle qui, pour moi, caractérise cette époque. Pour le moment je ne me vois pas rentrer en France. Je n'ai aucune date line, je fais vraiment ce que je veux, et en venant ici j'aurai au moins gagné ça.


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  • Eau chaude et radiateurs brûlants... Sylviette renaît ! Et vive l'hiver !

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