• Je n'ai pas disparu de la circulation. C'est juste que je n'ai plus internet à la maison et que je ne m'autorise que 10 minutes d'internet par jour, dans les cyber cafés, pour lire mes mails.
    Et puis mine de rien je bosse comme une dingue, je ne suis jamais chez moi avant 23h30, du lundi au dimanche.
    Une bonne chose qui, normalement, me permettra de résoudre mes problèmes d'argent. Avec ces histoires de dentiste, de changement d'appart et de caution, je me retrouve débiteuse de trois personnes, dont une en France... Et pas sur des petites sommes !


    Bah, ce sont des amis et je me suis promis de les rembourser avant la fin de l'année. Une chose est certaine : Noel 2005, ça promet.


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  • Alors, je me suis rendue compte que le nouvel appart a quelques défauts :
    - de jour il reste sombre car seules les chambres laissent passer la lumière,
    - la nuit on entend tous les bruits de la rue, les vitres sont des feuilles,
    - la cuvette des toilettes est cassée.


    Mais :
    - elle est quand même rudement jolie cette nouvelle maison,
    - je peux regarder la télé sur un vrai canapé,
    - et de toutes façons je suis tellement crevée que je dors comme un loir...


    Ah, et le super bonus : je peux aller au boulot à pieds, je gratte un quart d'heure sur tous mes trajets. Et je vois le Colisée de ma fenêtre !!!!


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  • En ce moment je sors beaucoup, et ce n'est pas plus mal. Voir du monde est résolument le meilleur remède contre la déprime.


    Cette nuit je n'ai dormi que trois heures parce que je suis sortie après le théâtre. Très bien : ainsi, au moment de faire mes cartons, je serai tellement fatiguée que mes gestes en deviendront machinaux, mécaniques, purement pratiques. Et je n'aurai peut-être pas l'énergie d'être triste. Espérons.




    La cohabitation à l'appart commence à me peser. Vivement que j'intègre la nouvelle maison.

    Si tout va bien, ça devrait être le cas ce soir.

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  • Après la mini-rafale qui a balayé ma petite vie romaine récemment, j'ai eu l'impression de me retrouver bien seule. Et bien je me suis trompée !
    Hier soir, Elodie et Alessandro m'attendaient à la sortie du théâtre pour aller trinquer au pub irlandais de la via Nazionale. C'était adorable de leur part, ils m'ont même acheté un petit cadeau d'anniversaire... Quand j'y pense, ce sont les seules personnes que je connaissais avant d'arriver à Rome, et ce sont les seules qui me restent aujourd'hui.




    Et puis merde, en fait, j'en connais du monde ! Je sais qu'au resto, ils ont tous été tristes d'apprendre que j'allais les quitter pour me consacrer à plein temps au théâtre. Il y a Saro le barman, qui répète souvent qu'"on est pauvres, mais au moins, qu'est-ce qu'on se marre !", il y a Christiano et Isabel, qui tiennent le bed and breakfast d'à côté et avec lesquels je parle à tour de rôle anglais, français et italien, il y a quelques clients du resto avec lesquels j'entretiens des rapports amicaux... et bien sûr mes potes et collègues du théâtre, qui font que travailler devient un plaisir.




    On verra bien ce que ça peut donner dans la durée, je dois aussi laisser le temps faire les choses.

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  • ... de fêter mon anniversaire ici, à Rome, loin de mes amis.


    26 ans, et pourtant !

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