• Deux bonnes nouvelles :

    1) j'ai fini ma traduction de site, 200 pages toutes belles et toutes propres que je remettrai sur CD à Andrea lundi prochain... Un vrai soulagement !
    2) et une surprise : l'une des photos que j'ai faites en tant que modèle en janvier dernier a été retenue par une société de banque d'images ! Je vais devoir signer une autorisation qui leur permettra d'utiliser la photo, et si celle-ci est publiée un jour, je devrais toucher des royalties... Rien de bien concret, donc, mais ça fait toujours plaisir !


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  • Bientôt un nouveau travail ? Hmm, ça m'étonnerait, disons plutôt une nouvelle expérience.
    Jeudi, j'ai rendez-vous avec une photographe professionelle de mode pour faire quelques prises de vue. Pas pour manier l'appareil, non non, vous avez bien compris : pour être prise en photo dans un studio pro.

    Ah ah, elle est belle celle-là non ? Je vous rassure tout de suite : ce ne sera qu'un essai, pour voir ce que ça donne, et sans doute rien de plus. Sauf que si ça se passe bien, autrement dit si je suis un modèle "exploitable", cela pourrait déboucher sur des séances de shooting rémunérées. C'est bien évidemment là que je souhaiterais en venir, étant donné que nombre de mes démarches à gauche et à droite sont motivées par l'appât du gain.
    Ceci dit rien n'est gagné. Et puis, cette séance de jeudi, je la vois aussi beaucoup comme un bon divertissement, une nouvelle expérience à vivre et la possibilité, ne l'oublions pas, de faire une incursion dans l'univers de la photographie professionnelle. 
    La photographe m'a demandé d'apporter des fringues, des accessoires, du maquillage... Je trouve cela très excitant, je me sens comme une gamine de 15 ans qui trépigne à l'idée de faire des essayages à la galerie commerçante du coin. J'espère simplement qu'Andrea, celui qui nous a mis en rapport, lui a expliqué que je n'avais rien d'un mannequin... Parce que sinon, bonjour la désillusion... J'veux juste poser pour des photos de catalogue d'ameublement moi, vous savez, faire celle qui lit dans son lit Ikea en éteignant le dernier modèle de luminaire suédois...

    En tout cas, que ça aboutisse ou non, je prendrai bien soin de remercier Andrea, mon ange gardien sur cette affaire, qui se trouve être l'assistant de la photographe. C'est lui qui l'a convaincue de me faire faire des tests tout de suite et qui n'hésitera pas à me filer un coup de main dans cette nouvelle aventure. 
    Ce qui me conforte dans l'idée qu'ici, tout contact est bon à prendre et à entretenir (sans hypocrisie bien sûr).

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  • Ma faculté d'adaptation, mon inconscience et, il faut bien l'admettre, mes merveilleux talents d'actrice aujourd'hui confirmés me permettent parfois de briller dans des domaines que j'ignore totalement, ou presque.

    Dernier exemple en date : le travail de photographe que j'ai réalisé pour une société de formation en management. Je suis partie deux jours avec un duo de "trainers" à Anguillara, un coin magnifique perché au-dessus des lacs du nord de Rome. Nous étions hébergés et rincés dans un gite qui sentait bon le fumier et le fromage, en compagnie de 26 participants tous cadres dirigeants d'une même grande compagnie italienne, et j'avais -vous rendez-vous compte- ma propre chambre double avec salle de bain privative, téléviseur, mini séjour... J'ai été présentée comme la photographe officielle du séminaire de formation, ce qui est un comble, vu que ma pratique "publique" en la matière n'a jamais dépassé le cadre de mon blog, ainsi que quelques tirages édités dans les revues que je rédigeais lorsque je travaillais en France (mais la barre n'était pas placée bien haut...). 

    Et bien votre fidèle impostrice a réussi, une fois de plus, à mener son entourloupe jusqu'au bout. A quoi reconnaît-on une imposture ? Tout simplement lorsque c'est la panique à l'intérieur, lorsque l'extérieur semble parfaitement maîtriser la situation. Ainsi, dans les coulisses, une catastrophe : une photo sur deux était foirée (heureusement qu'il y a Photoshop), j'ai failli bloquer le logiciel de diaporama et perdre les morceaux de musique que j'avais rapatriés de ma clé USB. Pourtant en public,même si je n'en menais pas spécialement large, je gardais le cap et canardais à tout va en prenant parfois l'air inspiré. Et à la présentation finale, le succès : tout le monde a applaudi, les participants sont venus me demander comment faire pour se procurer le CD de la prestation, l'organisateur m'a chaleureusement remerciée, mes partenaires n'en revenaient pas, et j'ai bien savouré ma gloire toute la soirée... notamment en repensant au joli chèque remis par mon employeur, qui me permet d'un seul coup d'un seul de couvrir mon loyer du mois...

    La vie d'impostrice est donc souvent généreusement gratifiée. Je reconnais qu'on ne devient pas imposteur comme cela, il faut un minimum de talent dans l'art d'endosser des rôles, d'y croire et de le faire croire aux autres. Prochaine imposture, qui n'en est plus une, vu que désormais je suis reconnue comme LA photographe officielle de ces séminaires : la semaine prochaine !


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  • Verdict du jour : c'est bon pour l'appart, j'emménage samedi.


    J'ai rencontré la deuxième nenette ce soir. Elle m'a fait une super impression, et apparement le contact est également bien passé de son côté.

    Quelqu'un vient visiter mon actuelle chambre demain soir.

    La roue tourne, et cette fois-ci peut-être bien à mon avantage.




    N.B : je me demande ce que je ferais sans mes amis. J'ai eu des mails et des coups de fil dans tous les sens, ça fait du bien de savoir que, même au-delà des frontières, on n'est pas tout à fait seul.

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  • Je suis toute contente, j'ai décroché le boulot le plus sympa qui puisse exister. Jamais je n'aurais pu imaginer bifurquer sur une activité de ce genre, et pourtant, je ne rêve pas : je viens d'être engagée comme photographe en free lance.<?xml:namespace prefix = o />Bon, ça sera pas du grand art, de l'esthétisme léché ou de la créativité de première catégorie. Pour être plus précise, je vais photographier des participants lors de séminaires de coatching, afin de créer un diaporama qui leur sera remis comme cadeau souvenir. Un job facile, divertissant, et surtout très agréable : les stages auront lieu dans des domaines à la campagne, avec nuit en auberge rustique et bonnes bouffes à la clé. Pour couronner le tout, les missions seront super bien payées : avec le prochain séminaire, qui s'étalera sur deux jours, je me déchargerai d'un mois de loyer. Le détail sympa de toute cette histoire est que j'ai rencontré les dirigeants de cette boîte...en leur servant à manger au Bros ! En fait, leurs bureaux sont juste à côté du resto, et ils ont décidé un beau jour de venir manger chez moi. Ca leur a beaucoup plu, ils sont retournés plusieurs fois et nous avons sympathisé. Quand ils ont su mon parcours, ils m'ont tout de suite demandé si ça m'intéressait de bosser avec eux. Vous imaginez bien que je n'ai pas rechigné, nous nous sommes donc vu aujourd'hui pour en parler, et hop, me voilà engagée pour couvrir leur prochain séminaire !

    Cela confirme ce que je pense de l'importance du relationnel dans la société italienne. Je me dis que j'ai de la chance d'avoir cette mentalité sociable, de parler facilement aux gens et de ne pas être trop timide. Parce qu'ici, il suffit parfois d'un sourire pour se créer de belles opportunités.


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