• ... A peine rentrée de ma tournée d'agences d'intérim, quelqu'un m'a appelée pour un entretien mercredi matin ! Je ne sais pas de quel genre de travail il s'agit... Dans la panique du coup de fil, j'étais tellement appliquée à bien noter l'adresse de RDV que j'ai oublié de poser la question ! Tant pis, on verra bien. Un entretien, ça ne peut pas me faire de mal de toutes façons.

    1 commentaire
  • ... et je commence demain. J'avais raison, la famille pour laquelle je vais travailler est vraiment très très riche... J'ai bien failli me perdre dans leur maison, que dis-je, leur palais ! La maman est ma foi fort sympathique et les enfants que je devrai surveiller –un petit loulou de 6 ans et une louloutte de 12 ans- ont l'air vraiment adorables. Au programme : deux heures d'aide aux devoirs, de lecture d'histoire (en anglais, s'il vous plaît) et de blabla en italien et en français. Salaire : 260 euros par mois. C'est pas la panacée mais c'est quand même pas mal, vu le peu d'efforts que j'aurai à faire. A voir par la suite.

    votre commentaire
  • Ce matin, j'ai bien fait de me lever tôt. J'ai reçu un coup de fil de la nana de l'organisme de soutien scolaire, qui m'a filé les coordonnées d'une cliente potentielle. Il s'agit d'une famille italienne, dont les 4 enfants sont scolarisés dans un établissement français de la ville. J'imagine qu'ils sont assez riches, vu qu'ils s'offrent le luxe d'une « domestique » à plein temps et qu'ils recherchent maintenant quelqu'un pour faire le taxi et quelqu'un pour aider les gamins dans leurs devoirs. J'ai rendez-vous ce soir avec la mère, qui pourrait bien me proposer de travailler deux heures tous les jours jusqu'au mois de juin... Et il est possible que ce soit très bien payé, étant donné le milieu ! La suite dans le prochain post.
    (Faisons comme si il y avait un groupe de fidèles lecteurs...)

    votre commentaire
  • Je pensais commencer janvier avec deux jobs. Finalement, je n'ai que deux petites activités très largement insuffisantes. Ne vous inquiétez pas, mon enthousiasme n'est pas tombé pour autant ! Seulement, je me dis que tout n'est pas si simple (enfin !) et qu'il va falloir que je me secoue rapidement si je veux être en mesure de continuer à vivre ici.

    Le job au bar du théâtre, c'est vraiment sympa. Ca paye raisonnablement (7 euros de l'heure non déclarés, j'ai vu pire) et c'est plutôt plaisant. Seulement voilà, on ne me propose pas assez d'heures, vu que je suis sensée remplacer les autres quand ils sont absents ou venir en renfort en cas de rush. Si seulement ce bar pouvait décoller et brasser plus de clients ! Je pourrais alors me rendre un peu plus indispensable...

    Les cours de soutien de l'après-midi, c'était finalement une belle arnaque. La conseillère pour l'emploi du consulat m'avait vendu ça comme une activité régulière (3 à 4 heures chaque après-midi), payée forfaitairement entre 500 et 700 euros par mois (donc même si les plages horaires ne sont pas remplies), et mon niveau d'étude (maîtrise en communication, ouhlala, la classe !) faisait de moi une recrue indispensable pour donner des cours de Français avancé aux plus grands (lycéens). Finalement, rien de tout cela n'est vrai. J'ai eu un rendez-vous hier matin avec la nana de l'organisme de soutien scolaire et j'ai bien senti que je n'allais pas travailler de sitôt. Dès qu'elle aura des demandes des parents, si elles collent avec mes matières (par exemple si c'est de la physique c'est mort...), et si le domicile de la famille n'est pas trop loin du mien, alors elle me mettra en contact avec eux et je devrai moi-même négocier le tarif. En gros, c'est comme si je mettais une annonce à la boulangerie... Bonjour l'incertitude !

    Du coup, j'ai décidé de relancer les boîtes que j'avais déjà contactées avant de m'installer. Je vais prospecter à mort, mettre des annonces partout (pour des cours... mais pitié, pas de baby sitting !). Et, si je vois que je ne fais pas plus d'heures au bar d'ici une semaine ou deux, j'irai me vendre dans un restaurant ou un café du coin.

    Je n'ai pas le stress de me retrouver à la rue, car j'avais quand même prévu le coup en mettant de côté une forte somme d'argent en cas de coup dur. Cet argent me permet, théoriquement, de vivre 5 à 6 mois sans travailler (et sans trop claquer non plus). J'ai donc le temps de trouver quelque chose, surtout que je parlerai mieux l'italien et pourrai donc encore mieux me vendre. Aller, je me donne jusqu'à fin janvier pour trouver un taf qui paiera suffisamment ! A chaque fois que je me suis donné un délai pour faire quelque chose, ça a marché. Croisons les doigts, donc.


    3 commentaires

  • Hier soir j'ai attaqué mon premier soir au bar du théâtre de l'Eliseo. C'est un grand théâtre contemporain situé en plein cœur de la ville, qui dispose de plusieurs espaces où le public peut venir boire un verre avant le spectacle ou à l'entracte.
    Je vous avais déjà précisé que j'avais trouvé ce job avant les fêtes de fin d'année, mais je crois avoir oublié de raconter comment j'ai fait. Ca vous donnera une idée de l'ampleur de ma chance.

    Un ou deux jours après ma première venue dans l'appart, tout début décembre, le gardien de l'immeuble m'a interpellée pour me présenter à quelqu'un. Il s'agissait de Rachel, une Française résidant dans le bâtiment juste en face de chez moi. Nous avons discuté, sympathisé, et j'ai ainsi appris qu'elle travaillait au marketing d'un théâtre de la ville. Comme il s'agit à peu près du genre de travail que je rêverais de faire, surtout à Rome, je lui ai proposé de lui transmettre ma candidature, au cas où. Je lui ai mailé mon CV. Puis je restée sans nouvelles.
    Entre-temps je suis rentrée à Paris quelques jours. Au moment de repartir, à l'aéroport, quelqu'un m'a appelée sur mon portable. Il s'agissait de Nicola, un ami de Rachel, qui travaillait lui aussi au théâtre et qui avait pris la gestion du bar de l'établissement. Il avait besoin de quelqu'un pour l'assister en cas de rush. J'étais toute excitée par cette proposition ! Moi qui rêvais de travailler dans un théâtre et qui, en même temps, ne crachait pas sur l'éventualité de bosser dans un bar... c'était comme si quelqu'un avait entendu mes requêtes, les avait croisées et me les tendait sur un plateau d'argent ! Je sais c'est écoeurant...
    J'ai rencontré Nicola directement au théâtre, à l'occasion d'un concert, et nous avons discuté de sa proposition. Le job n'avait pas l'air follement compliqué, les horaires étaient vraiment cools (jamais plus tard que 21h30 !), l'équipe semblait sympathique (4 garçons mignons, ce qui ne gâche rien) et le théâtre était vraiment sympa. La totale ! Bon, ce n'était pas un boulot à plein temps, ni même à mi-temps, disons plutôt quelques heures selon les besoins. Mais l'aventure semblait alléchante ! J'ai donc évidemment accepté, en me disant que je pourrais rencontrer des gens, améliorer mon italien, travailler dans un milieu sympa et, pourquoi pas, me faire une place au chaud au théâtre !

    Donc hier soir, premier service.
    Je suis venue au théâtre alors qu'un spectacle venait tout juste de commencer, afin que Nicola me montre les rudiments du métier. Ce n'est pas bien compliqué, mais il y a quand même quelques points qui me mettent la pression : la langue, bien sûr (« proseccho, proseccho, mais qu'est-ce que c'est ça ? »), savoir quel verre pour quelle boisson (mais ça viendra à force, j'imagine) et le pire... faire les cafés ! Parce que le café de bar, je sais faire (j'ai bossé 3 ans dans la restauration, quand j'étais étudiante), mais il ne faut pas oublier une chose : L'ITALIE EST LE PAYS DU CAFÉ !  En somme, pas le droit à l'erreur. C'est presque une cause nationale ici ! Il doit être dosé parfaitement (les Français remplissent beaucoup trop la tasse en général) et quand il s'agit d'un cappuccino, c'est encore pire, vu qu'il y a une façon bien particulière de faire mousser le lait... Enorme pression.
    A l'entracte du spectacle, j'ai servi mes premiers clients. J'ai fait quelques boulettes, mais rien de grave. Je crois même que je m'en suis plutôt bien sortie ! Nicola m'a donné mon T-shirt officiel. J'aurais ma tenue de choc pour mon prochain service, samedi prochain. Jour le plus difficile paraît-il... Attention aux dégâts !

    Photo de Sylviette



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique