• Et ce n'est pas un poisson d'avril !

    Ca m'a turlupiné toute la journée. Mon ancienne prof d'italien, qui a répondu à mon mail de « come back » il y a quelques jours, m'a parlé d'une de ses ex-élèves vivant comme moi à Rome. Il se trouve qu'en lisant le nom de ladite personne je me suis rendue compte que je la connaissais : elle était dans ma classe à l'époque. Mais qu'est-ce qu'elle fait là ? Depuis quand ? Je ne me rappelais pas qu'elle avait une passion particulière pour l'Italie, Rome encore moins.
    Dévorée par la curiosité, j'ai tapé son nom sur google et j'ai découvert qu'elle avait écrit quelques piges pour des sites de ciné en italien. Ca m'a sciée en deux, et j'ai eu envie de reprendre contact avec elle. Mais comment ? Où trouver son numéro de téléphone, son mail ? C'est là que le sort (le destin ?) est intervenu.
    J'en parle à Luigi, qui trésaille lorsque je lui dit le nom de la demoiselle. Un nom particulier, un peu américain. Ca ne serait pas la Française qui est venue en octobre pour visiter l'appartement, au moment où il manquait une colocataire ? Je me dis qu'il ne faut pas exagérer, certes elle a un nom peu commun, mais quand même, ça ne peut pas être la même.
    J'en parle ce soir à Emanuele, mon 2e larron de coloc, qui trésaille lui aussi. Après discussion sur l'aspect physique de la nana, tout perturbé, il me convainc qu'il s'agit bien de la personne qu'ils avaient rencontrée en octobre pour l'appart. Il cherche dans ses archives de mail et retrouve son message, vieux de 5 mois, dans lequel elle propose un RDV pour une visite. A la fin, un numéro de portable. Sans déconner, je pourrais être détective privé.
    Face à notre excitation grandissante, j'appelle à ce numéro. Je tombe sur une nana, je lui demande si c'est bien celle que je crois qu'elle est... et oui, c'était bien elle ! Evidemment elle ne s'y attendait pas et était un peu déroutée, mais elle ne semblait pas mécontente. On a un peu papoté, puis je lui ai proposé qu'on se voit demain soir, afin de parler plus longuement (je voyais mon crédit téléphone défiler à vitesse grand V).
    Décidemment, comme le monde est petit ! On n'était pas spécialement amies au lycée, mais on ne se détestait pas non plus. On ne s'est plus jamais revues, et là, boom, on se retrouve dans le même pays, dans la même ville, et on reprend contact ! Je crois rêver. J'ai hâte de voir à quoi elle ressemble aujourd'hui.

  • Commentaires

    1
    Romanito
    Samedi 2 Avril 2005 à 11:34
    Trop fort
    LE KIFF QUOI!!! YEAYEAHHH
    2
    Pierre
    Dimanche 3 Avril 2005 à 09:41
    etr ce n'est pas un poisson d'avril
    Je me réjouis de savoir comment se sont passées ces retrouvailles hier soir ; j'ai vécu la même situation à Rome où j'ai retrouvé une copine d'école primaire dont j'avais retrouvé la trace via la toile. J'ai fait le voyage de Genève et je ne le regrette pas. Je me demande parfois comment on stocke dans le disque dur de notre cerveau des voix des visages qu'on retrouve intactes des décennies plus tard.
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