• Oups ! J'ouvre mon tiroir à sous et je réalise que je n'ai pas de quoi payer le loyer ce mois-ci. Avec mon salaire de la semaine, je pourrai m'acquitter de ma part de factures (la copropriété en l'occurence), mais pour ce qui est du loyer... niet ! Il va donc falloir demander un coup de main. Je n'aime pas trop ça, mais là j'avoue que je n'ai pas le choix.


    Comment j'en suis arrivée là ? L'été, tout simplement. Annulez vos rentrées d'argent (chômage forcé tout le mois d'août), continuez de faire vos courses normalement mais, parallèlement, créez des dépenses supplémentaires (l'avion pour les vacances, quelques cadeaux à droite à gauche...), et voilà ! Le tour est joué ! 




    La rentrée s'annonce difficile.

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  • Au regard de ma journée de boulot, je me dis que le monde du travail est parfois injuste et vicieux.

    Ce n'est qu'un boulot de serveuse, mais finalement, ça reflète pas mal de choses sur les rapports chef/employé en général. 




    Petit résumé : cette semaine j'ai repris du service, cette fois-ci avec un autre responsable. Ils sont trois associés, et celui avec lequel je bosse généralement est encore en vacances. J'ai pas mal de choses à lui reprocher, notamment sa froideur et sa distance avec moi (voir post du 1er juillet). Or d'un point de vue strictement professionnel, il est carré, correct, ce que j'apprécie beaucoup. Celui avec qui je travaille en ce moment, par contre, ce n'est pas du tout ça. Et en management c'est zéro. En gros, je bosse comme une chienne, sans pause, je gère aussi bien la salle que le bar (ce qui, je vous assure, demande une certaine habileté), je forme le nouveau cuistot, je réceptionne les commandes de bouffe et je signe les récépissés, je réponds au téléphone et fais le secrétariat du resto, je tiens la caisse, etc. Bref, je"porte" le resto pendant que le chef fume sa clope sur le trottoir d'en face, va faire du shopping dans la rue d'à côté ou bouffe dans son propre resto avec ses potes (qui viennent se faire rincer) sans en foutre une pour m'aider. En somme, il se comporte comme un client, ce qui selon moi n'est pas très pro.




    J'en suis arrivée à la triste conclusion que plus on se défonce au travail, on essaie d'être à la hauteur d'une mission, on gagne la confiance de ses supérieurs, plus les gens en profitent comme des rapaces.

    Si j'étais lente, gauche, moins dynamique, bref, moins efficace, je serais certainement plus respectée. Non pas qu'on me manque de respect d'un point de vue relationnel, mais disons qu'on se fout bien de ma gueule en me faisant faire un boulot de gérante tout en me considérant comme une simple serveuse payée au lance-pierre.




    Après cette sublime réflexion, et après m'être bien énervée toute seule, je pense que je verrais différemment mes prochaines expériences à Rome. Ou alors en cas de débordement j'ouvrirai ma bouche, ça changera.


    Photo de Sylviette

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  • Je n'ai reçu que très peu de réponses des candidatures spontanées que j'ai envoyées la semaine dernière. Et bien sûr elles sont négatives.


    Je sais que ce n'est pas encore tout à fait la reprise, que beaucoup de boîtes sont encore en congés. N'empêche, j'ai comme un mauvais présentiment. Déjà que je ne me faisais pas d'illusions, là c'est carrément du pessimisme !




    Ceci dit, j'ai une piste qui n'a rien à voir avec mes candidatures. Je devrais en savoir plus courant septembre, pour un démarrage en octobre. En gros, ce serait une activité à plein temps, sous contrat, payé à peu près correctement, et j'apprendrais un tas de chose. J'en parlerais quand j'aurais un peu plus de certitudes. Non pas que je veuille créer du suspense (je n'ai pas cette prétention !), mais je préfère être sûre avant de sortir le champagne. A suivre, donc. 

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  • J'ai commencé sérieusement à travailler (quel vilain jeu de mots !) sur ma recherche d'emploi avant-hier. Après un petit brainstorming effectué avec un groupe d'amis, j'ai relevé une vingtaine d'agences ou d'organismes à cibler.


    C'est donc parti. J'ai tout d'abord épluché les sites internets pour connaître l'activité desdites entreprises cibles, puis j'ai listé les contacts et coordonnées.

    Ensuite je me suis attaquée aux lettres de motivation. ici ce n'est pas comme en France, la lettre a beaucoup moins d'importance que le CV. Beaucoup d'employeurs ne la lisent pas, beaucoup de candidats la zappent complètement, et de toutes façons, ça reste une lettre de présentation courte et sans style. Mais quand même, disons que mes échecs en matière de recherche d'emploi ne m'incitent guère à passer outre ce genre de formalité, alors je m'y colle, sérieusement. 

    Un premier obstacle auquel je n'avais songé qu'à peine, et qui s'avère handicapant : il faut écrire en italien ma p'tite dame ! Et oui, jusqu'à maintenant, j'avais surtout fait des candidatures en français ou en anglais. J'avais rédigé à l'époque un modèle de lettre en italien, que j'avais évidemment fait relire par des amis, mais cela ne m'avait pas trop servi (quand on veut devenir serveuse, ce n'est pas ce qui compte le plus...). Dans un premier temps, je me suis donc résignée à pondre des traductions italiennes de mes lettres françaises. Je sais c'est ridicule, vu que les standards de formulation ne sont pas les mêmes ici, mais c'est en attendant que mon coloc Emanuele rentre de vacances (ce soir normalement) pour me les corriger. Heureusement, entre-temps Elodie m'a prêté un bouquin qui explique très bien comment faire. Il y a même des modèles de lettre selon la situation, l'expérience, l'âge du candidat ! Je suis donc en train de m'en inspirer royalement.

    Un deuxième os, que mon enthousiasme avait un peu mis de côté : pour quel type de job dois-je postuler ? C'est bien beau de savoir chez qui frapper, encore faut-il savoir quoi demander ! Disons que j'ai très envie de travailler pour certains types de boîtes (des organismes culturels, des théâtres, des institutions publiques...), et même un poste de secrétaire me conviendrait. Simplement, c'est quand même mieux de se porter candidat pour un emploi déterminé. Le "je suis open, donne-moi ce que tu as" risque d'être mal perçu par les employeurs.... J'ai donc décidé de me porter clairement candidate pour un boulot de conceptrice-rédactrice (ce que j'étais en France) quand je sens que ça peut marcher (genre boîtes jeunes et créatives), et de simple secrétaire quand je pense que mon niveau d'italien ne tiendra pas la route pour le type de boîte sollicitée.




    Bon, c'est pas tout ça mais la pause est finie. Sylviette, raccroche ton blog et retourne à tes devoirs !

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  • Je crois que j'ai atteint un niveau de pauvreté assez avancé. Je suis d'ailleurs certainement en-dessous du seuil offciel (sérieux). 


    Heureusement que je partage un appartement et que ça me coûte un loyer ridicule. Heureusement que j'ai perdu le goût du shopping, du moins je m'y suis contrainte, et qu'on peut sortir à Rome pour pas trop cher. Heureusement que la chaleur m'a coupé l'appétit, que mon boulot me permet de manger le midi à l'oeil et que, du coup, mes dépenses ne vont pas chercher bien loin. 

    Hier midi j'ai fait cinq euros de pourboire ; ça m'a permis de m'acheter de quoi manger pour les deux jours suivants. Je crois que c'est la première fois que je fais des courses en comptant au centime près, afin de ne pas dépasser une somme précise (cinq euros en l'occurence). 


    Aller on rigole, c'est pas bien grave ! Un  jour viendra où je serai riche, et repenser à ces moments-là me fera sourire.

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