• J'ai encore passé le week-end à la plage. Cette fois-ci, je suis restée dormir sur place, dans la maison d'amis d'amis. C'était à 25 bornes de Rome, et pourtant je me sentais tellement loin !...


    Bon, le côté moins drôle est que j'ai du partir dimanche précipitement à cause de coliques spasmodiques qui m'ont tenue scotchée à ma serviette de plage, sans que je puisse en bouger. Et je suis rentrée en catastrophe parce que ça faisait vraiment trop mal... 




    Comme quoi, il y a toujours un détail qui ne va pas dans mon petit paradis. 


    Photo de Sylviette

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  • Je viens de comprendre ce qui distingue vraiment la femme italienne de la femme française, et plus précisément la Romaine de la Parisienne.


    Rien à voir avec les cheveux, les talons, le ventre, les yeux, le sac à main...

    Non, l'Italienne est beaucoup plus autoritaire. Elle s'enflamme un peu plus facilement, et quand elle gueule, elle y va à fond. 

    ici, pas de sentiment de supériorité masculine, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer.

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  • Ca doit être la période, tout le monde essaie de changer de boulot...


    Comme chacun le sait, moi j'ai un peu fait les choses à l'envers : je suis partie d'un emploi bien payé, à peu près conforme à mes aspirations et à ma formation, pour finir serveuse sans le sou. Evidemment le choix était motivé par un enjeu valant son poids de cacahuètes : refuser de se fossiliser et tenter d'autres expériences, ailleurs.




    L'été est là, ce qui veut dire qu'après il y a septembre. Septembre c'est la rentrée des classes, mais aussi l'occasion de prendre de nouvelles résolutions. Jusqu'à présent je cherchais l'épanouissement par le choc culturel, le changement, la confrontation, la mise à l'épreuve. 




    Maintenant, je veux du fric (la chute est dure, n'est-ce pas ?). Je ne pense pas régresser (cf. vieux post sur mon rapport à l'argent avant de m'installer à Rome et de devenir pauvre), c'est juste que j'aimerais ne pas continuer de vivre ras la moquette et avoir un peu plus d'aises. Comme uen évolution naturelle de mon expatriation.




    J'ai donc commencé sérieusement à chercher du travail, un emploi qui corresponde à ma formation, bien rémunéré et valorisant pour ma carrière. Aurais-je perdu mes illusions ? Ma naïveté ? Serais-je devenue trop terre-à-terre à force d'avoir plané sans regarder en bas ? Possible. Je pense simplement qu'après le temps du lâcher prise, il faut savoir se ressaisir. La working girl est de retour.

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  • Dans un peu plus d'une semaine, je pars en week-end dans le sud de la France. J'en suis toute excitée d'avance, c'est comme si je rentrais un peu chez moi (et pourtant je viens de Paris).


    Je vais retrouver Xav, mon ancien coloc de Bastille, qui possède une maison là-bas et qui y organise chaque année (pour le 14 juillet) un séjour avec ses potes. Je serai de la partie pour la 3e fois, et franchement, je sais que ça va me faire du bien.

    C'est dingue quand même, je réalise aujourd'hui que Rome est devenu mon chez-moi, et la France mon lieu de vacances ! 




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  • J'ai récemment découvert la Villa Glori. 


    Très silencieux, très ombragé, très joli.




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