-
Par sylviette le 27 Juin 2006 à 14:33
Je m'explique : une fois le loyer payé, la carte de transport en poche, le portable recrédité, donc une fois tranquille, mais avec seulement cinq euros de budget quotidien jusqu'à mon départ... peut-on continuer à manger normalement, à sortir et à profiter de l'été ?
La réponse est oui, et j'en suis la preuve.
J'avoue que j'ai déconné : j'ai tout claqué les premiers jours de juin, et maintenant je me retrouve dans la merde. Pourtant, j'ai la foi. C'est dingue comme l'homme est capable de s'adapter en fonction de ce qu'il a !
votre commentaire -
Par sylviette le 20 Juin 2006 à 16:16
J'ai lancé mon plan d'action Back to France (ou Back to the future, comme vous voulez). J'ai tout d'abord acheté deux bonnes grosses valises aux Indiens de piazza Vittorio : 50 euros au lieu de 55. Je sais, j'aurais peut-etre pu négocier plus mais avec cette chaleur j'ai envie de faire les choses rapidement. Elles sont toute mignonnes, je vais pouvoir y entasser un tas de choses encombrantes et les faire transiter par la Trenitalia (40 euros pour 25 kilos maxi, bon à savoir).
Ensuite j'ai réservé un billet pas cher pour partir 3 jours à Milan en fin de semaine. Là-bas, je remettrai à mon pote Rachid quelques sacs qu'ils me rapportera cet été lorsqu'il viendra à Paris en voiture. Je sais, j'ai de la chance de connaitre des gens qui n'hésitent pas à me dépanner. Pour la peine, je lui refilerai les objets les plus fragiles et les plus lourds, genre bouquins et CD. Quand je pense qu'il y a un an et demi, lors de mon déménagement vers l'Italie, j'ai emmené avec moi des dizaines de bouquins et CD que je n'ai ensuite plus jamais ni feuilletés ni écoutés. Maintenant il faut que je rapatrie tout cela, valeur affective oblige, alors qu'ils auraient été tout aussi bien au frais dans la cave de mes parents. Un conseil, donc, à ceux qui partent s'installer à l'étranger : n'emmenez pas vos livres et copiez tous vos disques sur votre ordi ! Quand vous serez là-bas, vous les délaisserez sans doute pour les produits culturels locaux.
Pareil pour les fringues : pourquoi persiste-t-on toujours à garder certaines choses lorsque l'on sait que l'on ne les mettra jamais ? J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai fait un super tri et j'ai donné tout ce qui ne me servait plus à une association de collectes d'habits. Le plus dur a été pour les chaussures, c'est fou comme on peut s'attacher à certaines futilités. Bon, il ne me reste plus qu'à faire quelques tests de remplissage et pesage de sacs, afin de m'assurer que je suis suffisament équipée.
Puis il me faudra me poser la question fatidique : qu'est-ce que je vais faire de mes 80 valises une fois en France ? Mes parents ne sont pas à Paris, je vais squatter chez des amis qui ne peuvent m'offrir plus qu'un bout de canapé et je n'ai pas de pied à terre personnel où stocker tout mon bazar... Je sens que je vais vraiment m'amuser.
5 commentaires -
Par sylviette le 30 Décembre 2005 à 15:04
Un conseil à tous ceux qui vivent à l'étranger : évitez de perdre vos papiers. C'est évident pour tout le monde, mais c'est encore plus galère au-delà des fontières. Voici les trois coups de bambou reçus suite à une conversation téléphonique avec quelqu'un du consulat français :
- je dois refaire faire mes documents en France. Super, je n'y retournerai probablement pas avant l'été prochain.
- je peux passer par le consulat, qui ferait les démarches à ma place, or il faut que je sois immatriculée chez eux. Pour cela, j'ai besoin d'un justificatif de résidence, que je n'ai pas, et d'un acte de naissance que je dois demander à la mairie du 13e arrondissement de Paris. Ce ne se fera donc pas en un jour.
- de plus, si je suis immatriculée au consulat, cela voudra dire que j'aurai transféré ma résidence de la France à l'Italie. Je devrai donc obligatoirement demander la délivrance d'un nouveau permis de conduire... italien ! Ca me ferait une belle jambe, surtout si je retourne en France.
- enfin petit détail qui tue : je croyais que mon passeport constituait une pièce d'identité à part entière. Erreur ! Pour le consulat, il s'agit uniquement d'un titre pour voyager. Le passeport, pour être accepté au titre d'un document d'identité, doit être présenté avec un acte de naissance...Bref, ce soir-là j'aurais mieux fait de prendre un taxi, au lieu de rentrer au milieu de la foule peu recommendable des bus de nuit. Bien fait pour moi !
votre commentaire -
Par sylviette le 27 Décembre 2005 à 19:25
J'avais à peine débarqué à Rome, valise à roulettes dans une main, sac fourre-tout dans une autre et écouteurs sur les oreilles, que je me suis fait piquer mon porte-feuilles dans le bus de nuit qui me ramenait chez moi. Les dégats sont limités, vu que le type n'a pas pris le "bon" porte-feuilles, c'est-à-dire celui avec les sous et la carte bancaire, et qu'il y n'avait que ma carte d'identité et mon permis (avec mes tronche à 15 ans, le pauvre il a du avoir peur...).
J'ai toujours eu la hantise de perdre mes papiers, et après les mésaventures d'une amie qui s'était tout fait piquer et qui avait du procéder à une reconnaissance visuelle dans son voisinage faute de documents avec sa photo, j'ai toujours pris soin de garder une partie de mes documents d'identité dans un tiroir. Il me reste donc, heureusement, mon passeport et mon permis de séjour, bien au chaud à la maison.L'ennui, c'est que le pickpocket m'a également dérobé mon téléphone portable. Rien de dramatique parce que, une fois de plus, il a fait là une bien mauvaise affaire : ce doit être l'un des modèles les plus anciens et ringards de la gamme, et de plus il ne me restait que deux ou trois euros de crédit, c'est-à-dire rien. Seulement voilà, j'avais tout mon répertoire téléphonique dedans. Je me plaignais de ne pas avoir beaucoup d'amis, là j'en ai encore moins... Je sais, je suis conne : la prochaine fois je noterai tous mes numéros sur un répertoire en papier.
Sinon j'ai passé de joyeuses fêtes de Noël. Et ca fait du bien de rentrer chez soi.
votre commentaire -
Par sylviette le 11 Décembre 2005 à 13:06
Nombreux sont les restaurateurs qui tentent par tous les moyens d'arnaquer leurs clients. Et pas seulement les touristes !
Par exemple, jeudi dernier. Je vais avec Luigi dans une trattoria du coté du pont Milvio, qui propose une carte variée et pas excessivement chère. On commande un antipasto, dans l'idée de se le partager, deux plats et une bouteille de vin. A l'issue du repas, au moment de payer, nous nous rendons compte :
1) que le type nous a compté deux antipasti alors que nous n'en avions commandé qu'un (et effectivement il nous avait apporté quelque chose de copieux avec deux assiettes, mais nous pensions que c'était la portion normale...),
2) qu'il nous a ajouté deux euros sur le prix de la bouteille de vin, comme ça, en espérant sans doute qu'on ne s'en rendrait pas compte,
3) qu'en plus il nous a compté deux fois le pain, alors que généralement ça se chiffre en terme de corbeille et non de personnes (et oui, en Italie, le pain est souvent payant...).
Non seulement ils vous prennent pour un con, mais en plus ils vous volent votre fric et votre bonne humeur. C'est d'autant plus triste que ce genre de pratique, qui consiste à faire grimper l'addition en ajoutant deux euros par ci, deux euros par là, est de plus en plus courante et n'épargne ni les touristes, ni les gens d'ici.
Les rats !
7 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique