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Par sylviette le 30 Juin 2006 à 15:47
Il a été diffusé par Canal plus il y a deux ans sous le titre "Nos meilleures années". C'est l'histoire de deux frères aux aspirations complètement différentes, qui grandissent et changent au rythme des événements qui ont marqué l'histoire de l'Italie depuis les années 60 jusqu'à nos jours. Ca dure six heures (deux DVD...) mais c'est génial.
A part ça, j'ai parié 10 euros sur la France pour le match de samedi. Si elle gagne, je récupèrerai 45 euros... Je sais, une misère, mais ça me permettra d'acheter quelques bouteilles pour mon départ.
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Par sylviette le 14 Juin 2006 à 15:20
Je sais, je suis dingue : après seulement trois heures de sommeil (match Italie-Ghana oblige), j'ai sauté mardi dans le train de 6h40 direction Bologne, pour rentrer le soir-même avec le convoi de 21h43. Au total, 12 heures toutes rondes d'expédition dans l'une des villes les plus charmantes et les plus jeunes qui m'ait été donné de voir en Italie !
Il faisait chaud, très chaud : 30 degrés du début à la fin, plus le soleil qui cognait. J'ai tout de suite eu comme une étrange impression de quiétude qui s'est confirmée par la suite : Bologne n'est pas une ville touristique, en tout cas pas en semaine, d'où une incroyable sensation de... dolce vita, et oui ! Les gens marchent lentement, on trouve des vélos partout, les trottoirs sont incroyablement larges et agréables. Il n'y a pas une rue sans arcades, ce qui protège les passants du soleil tout en apportant une touche de grace à chaque rue.
J'ai particulièrement apprécié le quartier de l'université, un peu destroy mais très sympa, qui à la différence des autres zones (c'est l'un de mes seuls regrets d'ailleurs) regorge de petits bars et terrasses. Un détail qui m'a frappée là-bas : l'invasion des petites annonces sur papier (surtout pour louer une chambre, mais c'est normal en juin) sur tous les supports possibles et imaginables (murs, arbres, poubelles...) et l'esprit de rassemblement des étudiants qui, à la fin de la journée, forment un joyeux troupeau devant les portes de l'université. Ca m'a fait tout drôle, aussi parce que je n'ai jamais connu l'ambiance fac... Décidément, je me fais une deuxième jeunesse en Italie !
En tout cas, les douze heures sont passées assez vite. Par chance Bologne est une ville de taille raisonnable, j'ai ainsi pu parcourir tout le centre en long en large et en travers afin de bien m'en imprégner. Je sais que cela peut sembler un peu étrange de partir seule à la découverte d'une ville, comme ça, sans carte ni programme. C'est justement ce qui me plaît : je m'épargne la fatigue de l'organisation, je me laisse guider par mon instinct et je peux zapper les grands monuments (j'ai un blocage avec les églises) tout en m'offrant le luxe de contempler un détail insignifiant pendant trois plombes. Moi associable ? J'ai également fait d'inoubliables voyages avec des amis, des week-ends romantiques, de superbes escapades à deux... Mais disons que de façon générale je n'ai pas trop l'esprit de tribu. Et puis je considère que tout ce trip en Italie constitue pour moi un genre de voyage initiatique, à explorer en solo donc.
J'ai fait une centaine de photos de Bologne. Voici mes préférées, les plus représentatives de l'ambiance que j'y ai trouvée.
Photo de Sylviette
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Par sylviette le 14 Juin 2006 à 15:15
On ne peut pas vivre à fond une expérience en Italie si l'on n'assiste pas au moins une fois à un match en direct en compagnie d'Italiens. Pour moi, le spectacle autour de moi est plus fort que la partie elle-meme. Je n'y comprend toujours rien aux règles, mais quelle importance après tout !
Photo de Sylviette
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Par sylviette le 4 Juin 2006 à 15:41
Hier matin j’étais un peu down. Sans doute parce que je ne me sens pas en super forme depuis quelques jours, que je me sens fatiguée alors que je ne glande rien, que j’ai des vertiges sans raison et que le beau temps a cédé à la pluie. A tel point que j’ai décidé d’annuler le dîner chinois que j’avais accepté d’organiser chez moi le soir-même, à la demande d’Andrea.
J’ai donc commencé la journée avec 2 de tension, et pour échapper à ma léthargie, je me suis forcée à sortir un peu. Je me suis rendue au marché de l’Esquilino, mon préféré, convaincue qu’une immersion parmi les Indiens et les Chinois (parmi les miens en somme) me rendrait un peu de vigueur. Ca a plus ou moins marché : le joyeux bordel qui régnait ainsi que la vue de tous ces produits frais ont réveillé la ménagère qui sommeille en moi. J’ai eu subitement envie de me remettre aux fourneaux. Tiens, et si je créais un blog de cuisine ?
J’ai expérimenté la recette sicilienne de la pasta alla norma : sauce à base de tomates et basilic auxquels on ajoute des dés d’aubergine frite et un peu de ricotta salée. Résultat passable, mais rien à voir avec la norma de Luigi, qui me rendait carrément folle. Le soir, j’ai eu envie des nems de ma mère. Vu qu’il est impossible d’en trouver au menu des restos chinois de Rome (mystère que je n’ai pas encore réussi à percer), le seul moyen d’en manger est de les faire soi-même. Un exercice périlleux parce qu’il faut réunir un tas de petits ingrédients, que la préparation est longue, que l’odeur de friture embaume toute la baraque et que la vitesse avec laquelle cela se mange est désespérante. Elodie, Alessandro, Francesca et Andrea sont venus tester, trop heureux d’être conviés à une séance de dégustation. La soirée s’est terminée par une partie de Jungle speed (ça faisait longtemps) et votre Sylviette a remporté 9 manches sur 10 (j’ai laissé Andrea gagner une fois, ça devenait gênant). J’avais une patate d’enfer, rien à voir avec ma mollesse du matin.
Maman avait donc tout compris dès le début : prendre soin de sa maison, de son frigo et de ses convives est la clé du bonheur. J'ai enfin trouvé à but à mon existence... si c'est pas de la vocation ça !
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Par sylviette le 29 Mai 2006 à 14:12
Ce matin je me suis levée de bonne heure, numérique et réflex en poche (j'ai redécouvert depuis peu l'immense plaisir de la pellicule...), pour partir à la découverte de Garbatella, le quartier boudé par les touristes. Cette zone située entre Piramide et l'EUR est classée dans le guide du routard dans le chapitre "la Rome périphérique". Je les trouve un peu dur : c'est en réalité à trois stations de métro de chez moi !
Me voici donc en baroudeuse dans une Rome que je ne connais pas, et là mes yeux s'écarquillent vraiment : ce que je vois est absolument fabuleux ! Des édifices et pavillons à l'architecture originale, des jardins privés, des zones commerçantes animées, des pentes et des descentes, un hameau perché d'une tranquilité déroutante qui n'est pas sans rappeler les petits villages du sud de la France... Et puis des fleurs, partout ! Les gens garent leur voiture devant leur portail, les portes d'entrée sont ouvertes sur la rue, on se croirait dans un autre monde... Mais étais-je bien à Rome ce matin ?
Je me suis perdue, dans tous les sens du terme, avant d'apercevoir au loin le clocher de la basilique Saint Paul Hors les murs. Je suis souvent passée devant, à bord du train qui mène à la plage, mais cela ne m'avait jamais traversé l'esprit d'y faire une halte. J'ai ainsi découvert un lieu magnifique, très grand. J'ai constaté avec surprise que les plafonds étaient ornés de portraits de chaque pape, du premier au dernier, y compris Ratzinger. La technique utilisée semblait exactement la meme pour tous, à croire que l'histoire du catholicisme ne connaitra jamais de césure. cette simple pensée m'a donné la chair de poule.
D'autres photos du quartier de Garbatella.
Photo de Sylviette
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