J'adore les transports en commun. C'est démocratique, écologique et en plus convivial. On y voit des scènes de vie uniques, on cotoie des inconnus et on se mélange sans a priori. Ce que j'aime tout particulièrement, quand j'emprunte le métro, le bus ou le tram, c'est imaginer une vie, un passé ou un destin à mes voisins, souvent une vieille dame silencieuse ou un homme pensif, un col blanc à l'air sérieux ou un ado percé de partout.
Le bus que je prend tous les matins, le 87, est un exemple en la matière. Parce qu'il dessert des zones stratégiques, il ramasse une tripotée de gens et, ce qui ne gâche rien, passe par des endroits merveilleux. Le Colisée, notamment, est l'une des étapes du voyage dont je ne me lasserai jamais.
Cependant, entre deux émerveillements, je dois dire que parfois j'en ai ras-le-bol.
Mais alors RAS LE BOL !!
L'autre jour, je l'ai attendu tellement longtemps que j'ai du envisager un autre moyen pour aller au travail. Une fois, avec mes copines françaises de passage, on l'a attendu 50 minutes (alors qu'il est prévu toutes les 8 minutes...). Et forcément, quand on l'attend longtemps, il arrive plein à craquer et prêt à exploser.
Vive le vélo.