Ce week-end, j'ai bossé plus de 22 heures. Je dis "plus" parce que c'est le nombre d'heures passées au bar, sans compter la présence au bureau pour un tas de petits préparatifs liés au boulot.
Donc Sylviette est morte, elle a mal à son petit dos et ses pieds crachent le feu.
L'avantage est que le temps passe vite, mine de rien. Et oui : déjà nous sommes en février, les oiseaux ont commencé à chanter, je pense déjà aux prochains pique-niques villa Pamphili.
C'est marrant, ce matin dans le bus je me disais que je n'étais pas prête d'avoir des congés. D'un côté ça ne me manque pas tant que cela, parce que être à Rome, pour une expat' qui voit ça comme une expérience, c'est un peu comme être en vacances. D'un autre côté, si je me trouvais dans une configuration professionnelle qui me permettrait effectivement de prendre des vacances, comme presque n'importe quel salarié en France, je crois que ça serait un vrai soulagement.
Bof, c'est bizarre tout ça. J'ai l'impression d'avoir une existence parallèle. Une ici, à Rome, ou tout me semble très dur et en même temps un peu comme dans un songe. Genre quelqu'un va claquer des doigts, je vais me réveiller, et je vais faire signer mon carnet de congé à mon patron après avoir expédié toutes mes feuilles de remboursement à la sécu (chose impensable ici). Pourtant, si je me retrouvais de nouveau en France, j'aurais l'impression d'avoir seulement imaginé ma vie italienne. Un rêve quoi.
Ca m'a aussi ravi la semaine passée de les entendre à nouveau chanter au petit matin (je vais enfin pouvoir recommencer à râler sur ces putains d'oiseaux qui me réveillent à l'aube!).