Depuis lundi, mes colocs et moi avons décidé qu'il fallait organiser des dîners afin d'inviter tous les gens que nous connaissions et que nous apprécions. Une façon de : 1) confirmer la réputation de notre « maison du bonheur », 2) se présenter aux uns et aux autres les amis des uns et des autres, 3) tester notre savoir-faire culinaire sur de frétillants cobayes, 4) parler l'italien (seulement pour moi évidemment).
La liste d'invités est longue et la cuisine petite (je rappelle qu'il n'y a pas de salon), alors nous avons élaboré un petit planning. Lundi dernier : Elodie et Alessandro. Mercredi notre voisine française Rachel et son copain. Samedi soir Mickaela et Giulio, des amis de Luigi.
Pour en revenir à Elodie et Alessandro, ça fait longtemps que je voulais les inviter, et mes colocs m'avaient relancée là-dessus plusieurs fois. La soirée était animée et les débats volaient assez haut, en partie grâce à l'arrivée inopportune de Gianni, un ami sicilien d'Emanuele.
Un semblant d'esprit vite envolé lorsque Elodie et moi avons sorti de derrière les fagots notre « Jungle speed », jeu français de réflexe avec cartes et totem. Pour ceux qui connaissant, et ils sont nombreux je crois, c'est le jeu idéal pour libérer ses instincts bestiaux et, par la même occasion, sympathiser avec les autres. Les Siciliens se sont appropriés les règles en 2 minutes, ont dévasté la table en 10 et remporté presque toutes les parties avec jubilation. Bilan de la soirée : 3 ongles cassés, deux mains cisaillées.
Et moi qui commence à sérieusement maîtriser l'emploi des gros mots italiens.
Photo de Sylviette