• Rome, l’enfer des piétons


    Vraiment, des fois je ne comprends pas. On trouve en centre-ville des petites rues pavées où il fait bon se promener, dans se soucier du reste. Or une fois sorti de la zone piétonne, mieux vaut avoir une bonne assurance tout risque.
    Déjà, il faut savoir qu'à Rome le piéton n'est pas roi. Quand passage clouté il y a, estimons-nous déjà heureux s'il y a un feu de circulation. Généralement, celui-ci passe tellement vite au rouge qu'il est impossible de tout traverser en marchant normalement. Soit on se dépêche, même si on a commencé à s'avancer pile poil quand le feu est passé au vert (ce qui implique quand même une bonne condition physique et une certaine vivacité d'esprit), soit on tente le diable en prenant le feu en cours et dans ce cas on risque sa peau. Je me demande comment font les personnes âgées.
    Cet après-midi j'ai été dans un quartier un peu excentré que je ne connaissais pas, pour prendre des infos à l'agence sanitaire de Rome. Je vais peut-être décrocher un job de serveuse au « Pastarito » (cf. post précédent), mais pour cela il faut que j'ai mon « carnet sanitaire », document qui certifie que je n'ai pas de maladies et que je peux servir à manger aux gens. J'ai cherché sur internet l'adresse de l'agence qui délivre ce document et je n'en ai trouvé qu'une seule. Ca doit être le pôle central sanitaire de Rome, me suis-je dit. Après avoir essayé de les avoir au téléphone, sans succès, j'ai cherché sur un site (du style viamichelin) le trajet recommandé pour m'y rendre à pied. Bon ça va, il faut juste prendre le métro puis marcher un peu.
    Sauf qu'une fois sortie du métro, le nez dans mon plan, je me suis rendue compte que les indications de parcours ne prenaient pas du tout en compte le fait que le piéton, parfois, a besoin de place pour marcher le long d'une route. Je ne sais pas moi : un trottoir, une bordure... Je me suis alors retrouvée à marcher le long d'une route absolument pas faite pour cela. Je rasais les barbelés (car le quartier était un étrange mix entre une casse de voitures et une zone militaire), sautais par dessus les fossés boueux et manquait à chaque virage de me prendre une bagnole. En somme, j'ai failli mourir une bonne douzaine de fois.
    Tout ça pour arriver dans un no man's land hyper glauque, tout sauf romain et pourtant bien dans la ville. L'agence sanitaire de Rome n'était rien d'autre qu'une pauvre pancarte sur une porte rouillée, fermée bien sûr. Je regrette de ne pas avoir pris mon appareil photo pour vous montrer ça.
    A défaut je vous présente ma carte de la ville, ma meilleure amie ici.


    Photo de Sylviette

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