• Ce matin, j'ai bien fait de me lever tôt. J'ai reçu un coup de fil de la nana de l'organisme de soutien scolaire, qui m'a filé les coordonnées d'une cliente potentielle. Il s'agit d'une famille italienne, dont les 4 enfants sont scolarisés dans un établissement français de la ville. J'imagine qu'ils sont assez riches, vu qu'ils s'offrent le luxe d'une « domestique » à plein temps et qu'ils recherchent maintenant quelqu'un pour faire le taxi et quelqu'un pour aider les gamins dans leurs devoirs. J'ai rendez-vous ce soir avec la mère, qui pourrait bien me proposer de travailler deux heures tous les jours jusqu'au mois de juin... Et il est possible que ce soit très bien payé, étant donné le milieu ! La suite dans le prochain post.
    (Faisons comme si il y avait un groupe de fidèles lecteurs...)

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  • C'est fou, je ne soupçonnais pas cela ! Rome ville antique, ville des vestiges de l'empire conquérant, chargée de vieilles pierres et de mémoire... eh bé c'est aussi là qu'on fait la teuf, croyez-moi !
    Jusqu'à présent ma référence ultime en la matière était Barcelone. Aujourd'hui je peux dire que Rome lui arrive largement à la cheville ! Pas pour les bars sympas, n'exagérons rien, mais plutôt en terme de lieux pour danser.
    Mes deux colocs de choc m'ont déjà emmenée dans quelques endroits qui valaient le détour : décos simplifiées un chouillat underground, accueils sans chichis ni physio (je vous rappelle que je viens de Paris... ça fait du bien d'aller danser en baskets !), tarifs évidemment bas (généralement 5 euros), consos elles aussi super abordables, et la musique... la musica !
    Il existe sans doute des boîtes « généralistes », qui passent un son un peu passe partout pour plaire à la majorité. Celles où j'ai été étaient plutôt spécialisées dans un style de musique et, ma foi, ça fait du bien de ne pas se taper un quart d'heure ragga juste après Madonna ! (Pardon pour mes propos audacieux...)
    J'ai donc pu me déchaîner un soir sur les Strokes et A-Ha (et oui...), un autre sur de l'électro-Brazil complètement déjanté. Le must était le club où les gens se déchaînaient sur la Tarentelle, cette musique traditionnelle des Pouilles (une région rurale du sud de l'Italie), jusqu'à s'en déboîter l'épaule ! Hallucinant ! C'est comme si vous débarquiez dans un hangard ultra-branché où des jeunes prennent leur pied... sur un rythme celtique ! Non pas que la musique celtique soit ringarde, bien au contraire (ma copine Gaëlle vous le dira !...), mais disons que ça surprend toujours un peu, au début, de voir une masse noctambule survoltée danser à la façon traditionnelle... Non ?


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  • La campagne ? Naaaannn, le parc à côté de chez moi, en plein coeur de Rome !

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  • Je pensais commencer janvier avec deux jobs. Finalement, je n'ai que deux petites activités très largement insuffisantes. Ne vous inquiétez pas, mon enthousiasme n'est pas tombé pour autant ! Seulement, je me dis que tout n'est pas si simple (enfin !) et qu'il va falloir que je me secoue rapidement si je veux être en mesure de continuer à vivre ici.

    Le job au bar du théâtre, c'est vraiment sympa. Ca paye raisonnablement (7 euros de l'heure non déclarés, j'ai vu pire) et c'est plutôt plaisant. Seulement voilà, on ne me propose pas assez d'heures, vu que je suis sensée remplacer les autres quand ils sont absents ou venir en renfort en cas de rush. Si seulement ce bar pouvait décoller et brasser plus de clients ! Je pourrais alors me rendre un peu plus indispensable...

    Les cours de soutien de l'après-midi, c'était finalement une belle arnaque. La conseillère pour l'emploi du consulat m'avait vendu ça comme une activité régulière (3 à 4 heures chaque après-midi), payée forfaitairement entre 500 et 700 euros par mois (donc même si les plages horaires ne sont pas remplies), et mon niveau d'étude (maîtrise en communication, ouhlala, la classe !) faisait de moi une recrue indispensable pour donner des cours de Français avancé aux plus grands (lycéens). Finalement, rien de tout cela n'est vrai. J'ai eu un rendez-vous hier matin avec la nana de l'organisme de soutien scolaire et j'ai bien senti que je n'allais pas travailler de sitôt. Dès qu'elle aura des demandes des parents, si elles collent avec mes matières (par exemple si c'est de la physique c'est mort...), et si le domicile de la famille n'est pas trop loin du mien, alors elle me mettra en contact avec eux et je devrai moi-même négocier le tarif. En gros, c'est comme si je mettais une annonce à la boulangerie... Bonjour l'incertitude !

    Du coup, j'ai décidé de relancer les boîtes que j'avais déjà contactées avant de m'installer. Je vais prospecter à mort, mettre des annonces partout (pour des cours... mais pitié, pas de baby sitting !). Et, si je vois que je ne fais pas plus d'heures au bar d'ici une semaine ou deux, j'irai me vendre dans un restaurant ou un café du coin.

    Je n'ai pas le stress de me retrouver à la rue, car j'avais quand même prévu le coup en mettant de côté une forte somme d'argent en cas de coup dur. Cet argent me permet, théoriquement, de vivre 5 à 6 mois sans travailler (et sans trop claquer non plus). J'ai donc le temps de trouver quelque chose, surtout que je parlerai mieux l'italien et pourrai donc encore mieux me vendre. Aller, je me donne jusqu'à fin janvier pour trouver un taf qui paiera suffisamment ! A chaque fois que je me suis donné un délai pour faire quelque chose, ça a marché. Croisons les doigts, donc.


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