• Je tiens à le dire haut et fort : cette ville a du souci à se faire. Je ne parle ni d'économie (comprends rien), ni de politique (ouille j'ai des boutons), ni d'écologie (déjà trop tard). Non, ce qui m'inquiète est la qualité de vie pour sa population. 


    J'y habite, donc j'estime être un peu concernée, à la fois comme cause et comme victime du problème que je voudrais soulever : ROME EST SURPEUPLÉE.

    Super pour les touristes, qui voient du Romain en vrai à chaque centimètre de rue. Moins drôle pour la citadine mère de famille, qui doit longer 100 mètres de trottoir avant de réussir à passer sa poussette entre deux voitures. Je vous jure, c'est hallucinant. Il y a énormément de scooters, mais aussi un nombre impressionnant de voitures, le tout étant démesuré par rapport à la superficie "circulable" de la ville (car les ruines et les fontaines, à Rome, ça prend de la place).

    Alors là vous vous dites : et les transports en commun dans tout ça ? Et bien la ville en est largement pourvue ! Certes il n'y a que deux lignes de métro (la 3e est en construction depuis un bout de temps, mais tous les deux jours ils butent sur un nouveau vestige... alors ça n'avance pas !), mais les bus et les trams abondent. Seulement ça ne suffit pas. Mon bus (celui qui me fait passer tous les matins devant le Colisée) est toujours rempli, même en pleine heure creuse. 

    Rome ressemble à un joyeux bordel de voitures, deux roues, bus et piétons qui galèrent. Heureusement que le week-end, on peut aller se détendre à la mer.

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  • Je reviens d'un week-end de trois jours aux Cinq terres, territoire fabuleux du nord ouest de l'Italie. 


    Il s'agit d'une zone protégée, d'un parc naturel classé absolument maginifique, composé de cinq villages perchés au bord de la mer. Pour aller de l'un à l'autre, il suffit de prendre un train qui longe la côte, un vrai bonheur. 

    Rome, l'ombre d'un instant, me paraît bien fade à côté. 




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  • Pour ceux qui ignoreraient que Rome est au bord de la mer...

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  • Je me sens beaucoup mieux. Après la phase Caliméro, me voici reboostée et bien décidée à me secouer. J'ai eu un RDV aujourd'hui dans une agence d'intérim (ce qu'ils me proposent, hélas, ne m'intéresse pas) et après-demain je revois la nana du Consulat de France. Je me suis dit que ce ne serait pas du luxe de passer lui refaire un petit coucou, vu que notre dernière entrevue d'il y a six mois n'a pas porté ses fruits. Après tout, je peux aujourd'hui prétendre à un "vrai" boulot vu que je parle l'italien (presque) couramment...


    Blague à part, il faut vraiment que je me fixe un nouvel objectif d'emploi pour la rentrée. Jusqu'à présent c'était cool. Je vaquais paisiblement à mes petites activités sans grande responsabilité, sans me soucier de mes finances ni de mon CV. 

    Or il se trouve que la donne va bientôt changer, puisqu'en décembre je ne serai plus couverte par la sécurité sociale française. Je m'explique : vu que je ne fais que des boulots au black, je ne cotise pas à la sécu italienne. C'est un peu comme si j'étais en vacances à Rome. Je suis donc encore rattachée au système français, et j'ai ma carte de sécu européenne (qui remplace l'ancien formulaire E111) valable jusqu'en décembre. Oui mais après ? Et bien rien ! C'est-à-dire que ayant quitté mon emploi français en décembre 2004, je bénéficie encore de la couverture maladie pendant un an. Autrement dit, j'ai jusqu'à décembre pour trouver un job déclaré qui me couvrira socialement.




    L'insouciance a bel et bien une fin. Ceci dit ce n'est pas plus mal, puisque j'ai besoin de me mettre de temps en temps la pression pour ne pas m'ennuyer (elle est compliquée la demoiselle).

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