• Voilà où j'en suis. J'ai passé un deuxième entretien ce matin avec Media trust (j'ai bien noté le nom cette fois-ci) pour un poste de commercial dans le domaine des télécommunications. Résultat : ils veulent m'engager.
    A côté de cela, j'ai fait la semaine dernière deux services d'essai dans un restaurant, le Pastarito, à la suite de quoi ils ont estimé que je faisais l'affaire. Ils proposent de m'embaucher également.
    Je dois donner une réponse demain à l'un et à l'autre. QUE DOIS-JE FAIRE ?
    Pesons le pour et le contre.
    D'un côté Media trust : un « vrai » travail valorisant pour mon CV, mi-administratif mi-commercial, pas très fatiguant mais impliquant, et qui peut représenter pour moi un défi professionnel. Une ambiance jeune et dynamique. 30 heures de travail par semaine, du lundi au vendredi, donc mes week-ends de libre pour rentrer en France de temps en temps. La possibilité de finir à 16h et donc de continuer les petits boulots que je fais déjà. Un salaire de misère (850 euros), mais quand même plus honnête que dans la plupart des boîtes ici à Rome, vu que c'est la dèche de chez dèche. Enfin, un vrai contrat en bonne et dûe forme, qui me permettrait de bénéficier des avantages sociaux des salariés en Italie.
    Les points négatifs : je n'y connais rien en commerce et en télécommunications, niveau langues j'ai la pression, c'est à une heure de transports de chez moi (mais ça je le faisais déjà en France) et il va falloir dire adieu aux grasses matinées (lever à 7h).
    D'un autre côté le restaurant : plus comode et moins stressant. Un métier et un univers que je connais déjà, donc une intégration facilitée. A peine une demi-heure de bus et un mi-temps (11h-15h30) qui me permettrait de me lever tard tout en ayant le temps de continuer mes activités habituelles. Une ambiance jeune et sympa. La possibilité de progresser en italien à mon rythme. Le repas gratos à chaque fois.
    Problème : c'est payé 5 euros de l'heure, donc je pourrais tout juste en vivre (j'ai fais mes comptes), au moins l'un des deux jours du week-end est travaillé (donc bye bye Paris) et je ne sors plus du cercle des jobs étudiants.

    MA VIEILLE, QU'EST-CE QUE TU VEUX VRAIMENT ? L'argent ou la dolce vità ? L'évolution professionnelle ou la facilité ? Une vie un peu raide mais sans soucis, ou une mise à l'épreuve qui peut rapporter plus, tant professionnellement qu'humainement ?
    J'ai l'impression de me poser la question la plus importante de ma vie, celle qui me hante depuis toujours.

    Je réfléchis et je vous dis demain ce que je choisis.

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  • ...et bien pas à ça, puisque beaucoup sont tous d'une autre région. Sur cette photo : la Toscane, Naples...
    Voici les loulous du bar. Disons qu'ici aussi il fait un peu froid !

    Photo de Sylviette

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  • J'ai mangé ce midi chez les parents d'Alessandro. Un primo piatto à base de polenta et de ragoût de viandes variées, puis un secondo (c'est comme ça chez les Romains) composé d'escalopes de dindes gratinées au fromage et aux champignons, puis... des crêpes ! Et oui, Elodie était aussi un peu aux fourneaux... J'ai prix dix kilos en deux heures.
    Une ch'tite photo pour ceux qui veulent savoir à quoi ressemble le couple franco-italien.

    Photo de Sylviette

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  • Désolée mais là il faut vraiment que je le crie à la terre entière : J'HALLUCINE !
    La boîte média truc que j'ai vue en entretien mercredi matin vient de me rappeler pour un nouveau rendez-vous lundi matin. Vous y croyez, vous ? J'ai baragouiné trois mots d'italien, fait deux blagounettes, et voilà ! S'ils me proposent le poste, je pense que je vais accepter. Je pense que je ne vais pas en dormir de la nuit.
    Autre chose : l'entretien foireux d'hier soir avec le gars des hôtesses du théâtre... et bien ils m'ont rappelée eux aussi ! Je fais une séance d'essai lundi soir. Je ne sais pas si j'accepterai de bosser pour eux par la suite, mais je suis ouverte à toute expérience !

    Une copine m'a dit que j'avais le cul bordé de nouilles et que c'était sans doute pour ça que j'étais en Italie... oh oh...

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  • Notre bon vieux lapin rose du métro parisien ne se doute pas de la portée de son conseil. Ici aussi, gare aux mains !
    Je descends dans la station Repubblica pour rentrer chez moi. J'arrive au moment où le métro est encore à quai. Ici pas de signal sonore dissuasif, juste une pauvre lumière clignotante. Je vois les portes du métro se fermer tout doucement, je me dis alors qu'il faudra attendre un moment avant le prochain, et qu'il me suffit de me glisser dans le wagon à vitesse grand V. Après tout, ces portes sont bien molles, on doit pouvoir les ralentir. Je vais pour glisser mes deux mains entre les portes, imaginant qu'ainsi je pourrai les écarter à la simple force de mes poignets. Sauf que le métro romain n'est pas le parisien : quand ça ferme, c'est pour de bon. Je me suis retrouvée les deux mains coincées, la porte pratiquement fermée et le train commençant à partir. Imaginez-vous : moi, très digne, en talons et petit sac à main, courant comme une dératée le long du wagon, mes doigts frétillants dépassant à l'intérieur... heureusement, une âme charitable m'a aidée à sortir mes mains, la porte s'est subitement rouverte, et j'ai pu monter à bord.
    « Ne mets pas tes mains sur la porte, ou tu risques de te faire pincer très fort » (j'ai encore la main droite gonflée).
    Mais d'ailleurs... pourquoi un lapin rose ?

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