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Par sylviette le 13 Janvier 2005 à 22:19"Accrochez-vous.
Si vous pensez être dans la bonne direction, ne vous arrêtez pas.
Accrochez-vous."
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Par sylviette le 6 Janvier 2005 à 15:46
Mes amis sont étonnés de la façon avec laquelle j'ai géré toute cette histoire. Du jour où j'ai dit « je plaque tout, je vais à Rome » à celui où j'ai concrètement mis mon nom sur la boîte aux lettres de ma nouvelle maison, ils ont eu l'impression que je n'étais traversée par aucune émotion, aucun stress, aucun regret. Ceux et celles qui me connaissent bien m'ont pourtant vu pleurer maintes et maintes fois pour un oui ou pour un non. J'admets que cette fois-ci j'ai un peu mieux canalisé ma sensibilité. La raison ? L'enthousiasme tout d'abord. J'étais tellement emballée par ce qui m'arrivait que j'en ai occulté la prise de risques. J'ai du prendre des décisions fermement et rapidement, sans me laisser le temps de m'émouvoir plus que ça.
Mais je vous rassure : j'ai quand même bien flippé ! Surtout lorsque je me suis mise à réaliser que je partais et que cela devenait irréversible. C'était généralement au moment de faire mes valises (au stress naturel du départ s'ajoutait celui de la peur de ne jamais réussir à faire accepter mes 26 sacs dans le train ou l'avion), également à certains moments où je me suis retrouvée seule à tournicoter des idées dans ma tête. Il m'est en effet arrivé de ne pas réussir à dormir le soir, pour des raisons qui n'ont rien à voir, puis de me faire des bad trips un peu glauques sur mon devenir...
Le dernier jour avant mon départ, j'étais même carrément flippée. Chaque texto reçu, chaque appel, chaque petit mot sympa d'encouragement me plongeait dans un stress électrique, que je ne pouvais contenir qu'en marchant à toute vitesse dans la rue ou dans l'appart de Paris que je laissais.
Le coup de grâce m'a été donné par l'un de mes deux colocs, à qui j'avais fait mes adieux la veille au soir, et qui me disait par mail les dernières paroles gentilles qu'il n'avait pas osé me dire. Donc oui : J'AI PLEURÉ ! Par contre, je reconnais qu'une fois arrivée à Rome, les dernières traces de déchirure ont de nouveau laissé place à mon euphorie d'être là. J'y peux rien, je suis d'une nature optimiste.
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Par sylviette le 4 Décembre 2004 à 18:00
Hello hello, ou plutot Ciao ciao, je suis à Rome dans une maison qui est maintenant la mienne. Avec une chambre, des colocs, ma brosse à dents sur le rebord du lavabo, mon nom sur la boite aux lettres, et bientot l'odeur de mon parfum dans l'entrée... Comment elle s'la pèèèèttte !...
Je suis heureuse et en meme temps lucide. Certes j'ai emménagé mes premières affaires, certes je commence tout juste à parler au voisinage, certes je connais un peu cette ville magnifique... pourtant je crois etre encore loin de devenir romaine. C'est sur, l'adresse ne fait l'habitant. Je sens que le chemin sera long avant que je trouve mes repères et que je "vive" vraiment la ville...
Hier soir j'ai diné avec mon amie française Elodie, elle aussi expatriée et romaine depuis septembre, et son copain Alessandro (pour lequel elle est venue d'ailleurs). Elle qui vit ici depuis 3 mois, qui parle incroyablement bien l'italien (j'ai vraiment honte de moi sur ce point là) et qui de surcroit a un emploi, m'a avoué qu'elle ne sortait presque pas et qu'elle ne sortait pas de son cercle métro-boulot-dodo... Ca m'a fait un peu peur, car ça sera surement le cas pour moi aussi. Heureusement, j'ai deux atouts de plus (du moins il me semble) : je vis en coloc, avec deux garçons adorables qui me feront certainement connaitre du monde ; j'ai un tempérament sociable, et je ne suis pas du genre à me cloitrer si personne ne m'emmène sortir.
Bon après, on verra ce que ça donnera sur le terrain.
Je repars demain soir à Paris pour achever une dernière semaine de travail à Paris. Puis je reviens apporter d'autres affaires pour ma nouvelle maison.
Espérons que je ne me sente pas trop seule.
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