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  • Ce matin je me suis levée de bonne heure, numérique et réflex en poche (j'ai redécouvert depuis peu l'immense plaisir de la pellicule...), pour partir à la découverte de Garbatella, le quartier boudé par les touristes. Cette zone située entre Piramide et l'EUR est classée dans le guide du routard dans le chapitre "la Rome périphérique". Je les trouve un peu dur : c'est en réalité à trois stations de métro de chez moi !

    Me voici donc en baroudeuse dans une Rome que je ne connais pas, et là mes yeux s'écarquillent vraiment : ce que je vois est absolument fabuleux ! Des édifices et pavillons à l'architecture originale, des jardins privés, des zones commerçantes animées, des pentes et des descentes, un hameau perché d'une tranquilité déroutante qui n'est pas sans rappeler les petits villages du sud de la France...  Et puis des fleurs, partout ! Les gens garent leur voiture devant leur portail, les portes d'entrée sont ouvertes sur la rue, on se croirait dans un autre monde...  Mais étais-je bien à Rome ce matin ?

    Je me suis perdue, dans tous les sens du terme, avant d'apercevoir au loin le clocher de la basilique Saint Paul Hors les murs. Je suis souvent passée devant, à bord du train qui mène à la plage, mais cela ne m'avait jamais traversé l'esprit d'y faire une halte. J'ai ainsi découvert un lieu magnifique, très grand. J'ai constaté avec surprise que les plafonds étaient ornés de portraits de chaque pape, du premier au dernier, y compris Ratzinger. La technique utilisée semblait exactement la meme pour tous, à croire que l'histoire du catholicisme ne connaitra jamais de césure. cette simple pensée m'a donné la chair de poule. 

    D'autres photos du quartier de Garbatella.

    Photo de Sylviette


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  • Pour ceux qui croient que la Villa Borghese est LE parc de Rome, et bien je les invite fortement à faire un saut un peu plus au nord, et à se perdre à travers les fourrés de l'immense Villa Ada. J'y ai fait un pique-nique jeudi dernier, il y avait une paix incroyable, un peu plus et on y passait la soirée. Quel luxe de pouvoir jouir des charmes de la ville en pleine semaine, en toute tranquilité ! Hier j'ai été à la mer et la plage était presque déserte, il est clair que ça n'avait rien à voir avec l'expédition du dimanche après-midi.

    L'été est vraiment là. Les 30 degrés de l'après-midi se transforment le soir en une douceur bien agréable qui permet de diner en plein air et de passer toute la nuit en terrasse. J'en profite tellement que parfois je me dis que je dépasse les bornes. J'en culpabiliserais presque : je ne travaille plus, je mène une vie de patachon, j'enchaine les excès... Comment vais-je faire pour me remettre dans le rythme lorsqu'il s'agira de reprendre un travail, de me taper les transports, de faire des économies ?...

    J'ai encore un mois pour profter à fond de la liberté que Rome m'a donnée. Avoir une date limite a du bon : on sait que les choses vont finir, alors on vit chaque chose avec intensité.

    Photo de Sylviette


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