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  • Cet après-midi, petite promenade à San Lorenzo... C'est décidément l'un de mes quartiers préférés. En photo la fameuse voie express qui coupe la ville de Rome en deux, elle est bien trash, à chaque fois que je la vois je pense au film le Cinquième élément...

    Si vous en voulez encore, c'est ici.

    Photo de Sylviette


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  • C'est bien beau de vouloir s'improviser journaliste, encore faut-il etre capable d'écrire en français ! 

    Depuis que j’habite à Rome, j’ai du acheter quatre fois Le Monde, lire deux livres en français et voir trois films dans ma langue maternelle. Au début cela se comprend : on veut apprendre une langue étrangère d’urgence alors on se dédie exclusivement à celle-ci, quitte à comprendre la moitié. L’ennui est que l’on a toujours trois trains de retard sur l’actualité de son pays (ce sont les Italiens qui m’ont alertée sur les violences en banlieue parisienne l’automne dernier, et j’ai découvert seulement en août dernier que Villepin était passé premier ministre…), et on finit même par s’engluer sans sa propre langue. Au bout d’un an et demi d’expatriation, ce qui semble beaucoup mais reste encore très peu pour parler de déracinement, je me surprend à chercher mes mots, voire à insérer des italianismes à tout bout de champs dans une conversation française ! La vérité est que pendant un an j’ai très peu parlé français : je ne connaissais qu’une seule personne française que je voyais rarement, mes rapports électroniques avec mes amis se sont étiolés et je donnais rarement de mes nouvelles par téléphone. J’ai donc le cul entre deux chaises : je parle un italien d’un niveau avancé mais encore bourré d’erreurs, et j’ai mon niveau de français a légèrement régressé. Ca me fait une belle jambe ! 

    En France j’étais rédactrice-conceptrice (ou du moins j’essayais), j’étais correctrice de mon service et j’étais même censée garantir le respect de la langue française dans chacune des publications. Maintenant que j’ai coupé les ponts avec ça, heureusement qu’il y a le blog pour entretenir la machine. Parce que même lorsque j’écris des âneries, au moins je les écris en français ! Je structure mes phrases, je contrôle l’orthographe, je relis et tout et tout… Un vrai exercice quotidien !

    Il y a quelques jours, j’ai lu le commentaire d’une personne qui venait de découvrir mon blog et qui me complimentait sur ma façon d’écrire. Vous n’imaginez pas à quel point cela m’a réjouie ! Je conseillerais alors vivement à tous les expat’ français qui, comme moi, n’ont pas le courage de tenir un carnet de bord, d’ouvrir un blog. Cela permet de se maintenir en forme, d’immortaliser ses souvenirs et, mine de rien, de se défouler sans que ce soit pénible pour son entourage.


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