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Je n'écris plus aussi souvent dans ce blog parce que je travaille tout le temps. Sans blague, je me lève à 7h30 le matin pour rentrer à 23h le soir. Bon ok, j'ai une jolie pause l'après-midi, qui me permet de passer du temps avec mon italien, d'aller voir des expos, des films... quand je ne m'endors pas comme un gros paquet après l'heure du déjeuner !
Des nouvelles ? Mon ami Rachid, que j'ai connu il y a quelques années parce qu'il est chercheur au Généthon d'Evry (le rapport avec la choucroute ? Ma meilleure amie est elle aussi chercheur là-bas...), fait désormais son post-doc à Milan. Il a emménagé en septembre dernier, c'est donc un nouvel arrivé, et passe me rendre visite avec un autre copain le week-end prochain. Dans un mail, il me demandait un peu mon planning pour savoir à quel point je pourrai être disponible lorsqu'ils viendront. Je me suis rendue compte que je ne les verrai que très peu, parce que le samedi je travaille, et le dimanche aussi... Alors il m'a répondu un truc du genre "quel emploi du temps de ministre ! J'espère qu'ils te payent bien pour tout ça !", qui était plus une boutade qu'une question. J'ai bien sûr ri jaune, vu que je suis mal payée, et que les heures de bureau effectuées en complément des heures au bar sont complètement bénévoles... Mais comme dit Evelyne, c'est mon choix !
Après, j'ai heureusement d'autres possibilités de sortir la tête de l'eau. Mardi et mercredi prochain, je pars dans un bled du Lazio (la région de Rome) pour attaquer mon premier séminaire de formation en tant que photographe. Vous vous rappelez cette histoire des deux entrepreneurs rencontrés sur mon lieu de travail il y a quelques mois, et qui m'ont proposé de devenir photographe en free-lance afin de couvrir les stages qu'ils organisent ? Et bien cela se concrétise enfin : j'ai trois sessions de chacune deux jours prévues en décembre, toutes très bien payées. Je vais enfin pouvoir rembourser (une partie de) mes dettes et décorer mon CV, que j'ai un peu délaissé en arrivant ici.
Et puis ça y est, ça fait un an que j'habite à Rome. J'ai l'impression que c'était hier, moi et mes 35 valises sur le quai de la gare de Termini. Pourtant, le temps où j'occupais mon fief parisien me semble bien lointain, tout comme l'insouciance matérielle qui, pour moi, caractérise cette époque. Pour le moment je ne me vois pas rentrer en France. Je n'ai aucune date line, je fais vraiment ce que je veux, et en venant ici j'aurai au moins gagné ça.
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A Rome, quand il pleut, ça ne rigole pas...Une fois que les vannes sont ouvertes, l'eau ne s'arrête plus de couler et provoque des ravages dans la vieille ville. L'état d'alerte a été donné en ce qui concerne le Tibre, dont les rives sont complètement immergées depuis quelques jours.Ce petit arbre que vous voyez, qui semble flotter au milieu des flots, et bien il pousse sur le quai et j'ai pique-niqué à son pied cet été. Ca fait tout de même un peu peur.Photo de Sylviette
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J'ai trouvé une petite boutique de produits alimentaires français "délicats", genre terroir. Je me suis achetée des petits fromages. Je sais, ça ne va pas avec mes résolutions précédement énoncée, mais la tentation était trop forte !
Ce soir, je m'envoie un saint marcelin, du saint nectaire fermier et une autre merveille dont je ne me souviens plus le nom... En un mot : le bonheur d'une expatriée !
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Ce week-end je me suis acheté un lit. Tandis que certains partent déguster du vin dans les chateaux romains, que d'autres vont se réfugier dans leur maison de famille sur le littoral, que d'autres encore vont faire du shopping via del Corso... et bien moi, j'ai écumé les entrepots d'objets d'occasion et je me suis déniché un super matelas double avec structure et tout et tout, pour la modique somme de 80 euros. Je vais donc enfin pouvoir dormir en croix et limiter les bleus dus aux interactions avec le mur de ma nouvelle maison. Le seul ennui : je n'ai plus que 10 euros dans mon porte-monnaie. De plus, je dois de l'argent à trois personnes, dont un beau paquet à un ami en France.
Mais comment est-ce possible ? Sylviette la gestionnaire de choc qui, vivant de petits boulots sous-payés, est parvenue à s'installer dans le centre historique de Rome, à profiter de la dolce vita et à écumer les petits restos de derrière les fagots... comment a-t-elle pu en arriver là ?!??
Ben oui, je crois que je me suis un peu trop laissé aller : week-end en Toscane, emplètes imprévus, apéros à répétition...C'est décidé, le mois de décembre sera l'occasion de retourner la situation.
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