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J'en ai une bien bonne.Cela fait des mois que je me dis qu'il faut que je m'occupe de ma sécurité sociale et de ma couverture maladie en général. En effet, c'est plutôt léger de ce côté-là : je suis encore affiliée à la sécu française mais je n'ai plus de mutuelle. De plus, si je veux me faire soigner, je dois m'adresser à un médecin conventionné, dont le nom ne peut m'être fourni que sur demande auprès d'une antenne médicale municipale.Or jusqu'à présent je touche du bois. Je n'ai pas été malade une seule fois depuis que je suis arrivée, c'est-à-dire depuis le mois de janvier, je n'ai donc jamais eu besoin d'aller me faire soigner. Il est certain que dans dans ce genre de situation, on a encore plus de mal à se motiver dans ses démarches pour régulariser sa situation. Surtout qu'aujourd'hui, avec la reprise du boulot, je n'ai plus le temps.Et bien en ce moment, je me retrouve à faire nuit blanche, devant mon ordinateur, parce qu'un mal de dents épouvantable s'est saisi de la moitié de mon visage et de mon cerveau depuis hier soir. Ca fait un mal de chien, et je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit.J'ai l'air con maintenant ; je n'ai même pas de médecin ou de dentiste où aller.J'attends patiemment que sonnent les 8 heures pour courir à l'antenne médicale du coin et savoir à qui je peux m'adresser pour ne pas payer d'honoraires. Et si ils me disent que je ne peux pas avoir de rendez-vous chez un dentiste dans la journée, je sens que ma tête va s'auto-détruire. Il faudra alors que je consulte un dentiste quelconque et que je raque plein pot.Bravo Sylviette. Une fois de plus, ta négligence t'aidera à vider ton porte-feuilles.C'est déjà pas assez difficile comme ça.
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J'adore les transports en commun. C'est démocratique, écologique et en plus convivial. On y voit des scènes de vie uniques, on cotoie des inconnus et on se mélange sans a priori. Ce que j'aime tout particulièrement, quand j'emprunte le métro, le bus ou le tram, c'est imaginer une vie, un passé ou un destin à mes voisins, souvent une vieille dame silencieuse ou un homme pensif, un col blanc à l'air sérieux ou un ado percé de partout.Le bus que je prend tous les matins, le 87, est un exemple en la matière. Parce qu'il dessert des zones stratégiques, il ramasse une tripotée de gens et, ce qui ne gâche rien, passe par des endroits merveilleux. Le Colisée, notamment, est l'une des étapes du voyage dont je ne me lasserai jamais.Cependant, entre deux émerveillements, je dois dire que parfois j'en ai ras-le-bol.Mais alors RAS LE BOL !!L'autre jour, je l'ai attendu tellement longtemps que j'ai du envisager un autre moyen pour aller au travail. Une fois, avec mes copines françaises de passage, on l'a attendu 50 minutes (alors qu'il est prévu toutes les 8 minutes...). Et forcément, quand on l'attend longtemps, il arrive plein à craquer et prêt à exploser.Vive le vélo.
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Je l'avoue, même si j'ai un peu honte : j'ai regardé la retransmission de l'élection de miss Italia à la télé...Qu'est-ce que je peux noter comme différences par rapport à la niaiserie éponyme française ?...- Ici la cérémonie dure sur plusieurs soirées. Ils n'en éliminent que peu à chaque fois, ça dure donc plus longtemps.- Les participantes ne représentent pas spécialement une région ; elles n'ont même pas d'écharpe les distinguant les unes des autres.- Les jeunes filles typées sont rarissimes (j'ai cru en discerner une d'origine asiatique, mais je n'en suis même pas sûre). Les black, beurs ou autres, n'en parlons même pas.- En fait, à part quelques blondinettes qui se font éliminer assez rapidement, elles sont quasiment toutes brunes et de carnation mat. L'Italienne comme on se l'imagine tous, en somme.- Les candidates doivent non seulement être belles à mourir, mais aussi savoir chanter, jouer la comédie, etc.Oh, c'est bon hein ! C'est sympa de regarder un truc sans intérêt à la télé de temps en temps ! Et puis mine de rien, on en apprend un paquet sur la population d'un pays et à travers les régions.Une vraie source sociologique !
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J'ai un nouveau collègue au Bros ! C'est une jeune, qui tient le bar de très tôt le matin (pour le petit déjeuner) à l'après-midi. Enfin une âme chaleureuse avec qui causer ! Finis les tête-à-têtes silencieux avec mon responsable ! Et plus besoin d'attendre trois plombes que celui-ci revienne de sa promenade pour aller aux toilettes ou descendre chercher une merdouille au sous-sol !Pour moi c'est vraiment une bonne nouvelle, ça change tout dans ma manière d'appréhender mon boulot de serveuse. Ledit garçon n'est pas très beau mai sil est gentil, serviable, m'aide à porter les tables, etc. Et ça, ça fait vraiment du bien !...En ce moment la vie est belle. Je me sens légère, je ne me pose plus de questions. Peut-être parce qu'ici c'est encore l'été jusqu'en octobre.
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La nuit blanche de Rome a été noyée par les intempéries. Sans blague, il n'a pas cessé de pleuvoir de la soirée, et comme chacun sait, les rues de la capitale résistent mal à ce genre d'agression.Pourtant, il y avait du monde dans les rues, d'inlassables pèlerins qui suivaient leur itinéraire de la notte bianca à la recherche d'une expo inédite, d'un concert insoupçonnable ou d'animations pour les gamins. Car à Rome, la nuit blanche n'est pas tout à fait comme celle de Paris : elle est plus ouverte sur le divertissement et la culture en générale, et donc plus accessible. D'où des déferlements de familles, ce qui donnait un aspect bon enfant aux festivités.En ce qui me concerne, je travaillais tranquillement au bar du théâtre Eliseo, au chaud et à l'abri. Les gars avaient organisé une soirée sympa animée par un concert a capella, donné en alternance avec une performance d'art sur fond de lecture de texte et concerto de piano en live. La partie bouffe était assurée par une association intitulée la Scapetteria, qui est un terme désignant l'habitude des Italiens (et des Français) de saucer la fin de leur plat avec un morceau de pain, histoire de nettoyer l'assiette. Et bien cette association, au lieu de proposer "normalement" à manger, mettait à disposition des petits bols de sauce, genre carbonara, bolognaise, tomate, afin que chacun puisse y tremper son morceau de pain et se régaler de diverses saveurs. Il y avait du monde, le bar a bien marché, c'était donc une soirée fructueuse pour nous.Le lendemain a été plus calme. Je suis allée pour la première fois à la Villa Medicis, l'académie française à Rome, qui ouvrait ses portes dans le cadre d'une exposition. Les lieux m'ont fasciné : c'est absolument fabuleux ! Tout est très beau, très calme, presque religieux. Le parc privé de la Villa est très grand, et comprend une vue imparable sur toute la Rome et ses monuments. Puis à l'intérieur, n'en parlons pas : ça sent la crème de la culture fançaise, la distinction, le bon goût. La France a décidément une bien belle image ici.
Photo de Sylviette
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