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Je sors beaucoup, trop peut-etre. Il y a toujours quelqu'un pour me proposer de faire quelque chose, c'est plaisant, il m'aura fallu du temps avant d'arriver à une telle situation. Mais attention : je ne dois pas pour autant retomber dans les memes frustrations d'il y a deux ans, époque parisienne à laquelle je m'en voulais de mener une vie faussement accomplie basée sur la consommation et les sorties ! Et puis je dois garder un peu d'argent pour les moments importants et les coups durs qui sont encore susceptibles de tomber...
Ce week-end, les trois quarts des Romains seront partis pour passer Paques auprès de leur famille. Ici c'est un moment important, un peu comme Noel. Moi je n'ai pas de famille dans les parages, alors j'irai passer deux jours à la mer avec des amis. Il fera froid, sans aucun doute, mais le ciel est si bleu que ce sera magnifique.
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Le spectacle pour enfants s'est produit ce matin pour la dernière fois. Désormais, je n'aurai plus à me lever aux aurores pour aller travailler et il ne tiendra qu'à moi de décider à quelle heure je dois me réveiller. Entre nous, je suis une incorrigible dormeuse qui n'éprouve aucun scrupule à dormir toute la journée, meme en plein été. Or cette fois-ci, vu le temps qui me reste à passer en Italie, je suis décidée à ne pas trop me laisser aller et à profiter au maximum des beaux jours de printemps qui nous attendent ici à Rome.
J'ai de quoi faire : festival international de la photo, recherche active d'emploi (en France) sur le net, plein de films que j'ai envie de voir au plus vite, des journées à la mer à organiser (déjà !) et bientot une petite escapade à Florence pour retrouver des copines de passage en Italie. J'ai meme un peu de sous (merci la tradction) pour sortir, m'acheter une crème sympa ou un joli chemisier. C'est le pied, j'ai l'impression que c'est déjà les vacances !
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Hier soir s’est déroulée la dernière soirée Eliseo café de la saison. Une foule sympathique, une jolie expo, un concert acoustique, à boire et à manger… C’était aussi un moment symboliquement fort pour moi, puisque j’enterrais ainsi ma collaboration avec mes copains du théâtre. Non pas que j’arrête le bar –la programmation continue jusqu’à fin mai, j’ai encore huit mille cappucinos à faire mousser- mais travailler le dimanche soir avait quelque chose de particulier. C’était le seul moment de la semaine où l’on faisait nos soirées à nousoù l’on avait carte blanche, où le théâtre nous appartenait… Et ma foi, quel plaisir de travailler lorsque les gens viennent en masse à vos soirées !
Pour marquer le coup, certains de mes amis les plus chers, ici à Rome, sont venus assister me retrouver. Elodie, Alessandro, Mathieu. Ca m’a rappelé ma solitude des premiers mois à Rome, lorsque je ne connaissais presque personne, et que j’aurais bien voulu que mon téléphone sonne un peu plus souvent. Aujourd’hui, plus d’un an est passé et je me sens enfin entourée : un Français, rencontré au hasard de mon blogg, un Romain, que mon intérêt pour la photographie a mis sur mon chemin, des nanas aussi, qui ont trimé avec moi au théâtre… Une petite poignée de personnes qui m’ont aidée à me sentir de plus en plus chez moi, dans cette grande ville qui n’est finalement pas la mienne. Quelle ironie tout de même, de se rendre compte que l’on a des amis au moment où l’on décide de partir !
Photo de Sylviette
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L'Italie toute entière tremble. Tout le monde va voter, quitte à faire 300 bornes dans la journée pour se rendre dans la commune de résidence. Les gens ont tellement la trouille de ce qui peut se passer après les élections, on sent le stress sur les visages !
Verdict demain soir, ça va pleurer dans les chaumières.
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