• Samedi soir je suis sortie avec mes collègues du théatre et des copines à eux. Ca faisait longtemps que je n'avais pas été danser, et franchement ça fait un bien fou !
    Je me suis retrouvée au Zoobar à danser sur du rock des années 80, puis à manger un immonde et pourtant délicieux sandwich du camion sur les coups de 4 heures du matin. Ensuite, rebelotte dans un autre club, toujours au Testaccio (ça s'appelle l'Alibi, tendance psychédélique un peu branchouille). Je n'ai pas vu l'heure tourner, jusqu'au moment où le personnel nous a virés... parce qu'il était l'heure de fermer ! On ne peut pas dire que ça me soit souvent arrivé. De plus, ça fait bizarre de rentrer dans un local la nuit et d'en ressortir alors qu'il fait jour...
    Autant dire que le lendemain j'étais dans le coma toute la journée. 25 ans, 25 ans... tu parles ! Elle a bon dos la jeunesse !


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  • Ouf ! Je trouve enfin le temps d'écrire dans ce fichu blog ! Je n'ai pas un emploi du temps de ministre, mais comme il fait un temps superbe depuis quelques jours, j'ai un peu délaissé le mac au profit des gazons romains.
    Que raconter cette fois-ci ? Pas grand chose, à part quelques bonnes nouvelles : je vais pouvoir passer quelques jours à Paris cet été, vu que le restaurant et le théâtre pour lesquels je bosse fermeront en août. Ce n'est pas dans mes habitudes de partir en pleine saison (un petit privilège de célibataire libre comme l'air dont je jouissais allègrement quand je travaillais en France), mais là j'admets que ça me fait bien plaisir de rentrer quelques jours au bercail quand les Parisiens seront tous partis...
    Autre bonne nouvelle : Elodie, qui jusqu'à présent était logée par une alcoolique maniaco-dépressive, a signé pour un nouvel appartement. Cela faisait des mois que cela lui pesait : pas le droit de regarder la télé, ni de squatter le salon, d'emprunter le fer à repasser ou de déplacer un objet. Elodie emménage ce week-end dans son chez-soi bien à elle. Une vraie libération après cinq mois de calvaire.
    Enfin, le must des bonnes nouvelles : Violaine et Raphaël ont décidé de se marrier l'an prochain ! Ca me réjouis et ça faait de moi une cruche, mais tant pis. Pour rappel, c'est le couple de Frenchies que je vois assez régulièrement (rencontrés grâce au blog !). Ils nous l'ont annoncé hier... d'où une petite fête et un bon mal de tête ce matin au réveil.

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  • Mes parents sont donc venus. Les pauvres : il a plu non stop du matin au soir. Une tragédie pour qui vient à Rome ! Ils se sont donc retrouvés coincés dans notre petit appart, obligés de faire la queue pour aller aux toilettes, de marcher le long des murs pour ne pas percuter quelqu'un, de chevaucher leur bagages posés dans la chambre et d'attendre, assis sur une chaise dure, que le temps s'améliore pour pouvoir sortir.
    Bon, finalement, on a eu droit à quelques éclaircies samedi après-midi, ce qui nous a permis de sortir et de se taper une bonne marche à travers le centre historique. Parcours ô combien touristique : Basilique Saint Jean de Latran, Colisée, ruines du forum romain, piazza Venezia, Torre Argentina, Panthéon, Fontaine de Trévi, piazza di Spagna, un petit coup de métro quand même (j'ai bien cru que mes parents allaient s'évanouir, ils sont plus tout jeunes quand même) et Saint Pierre pour couronner le tout. J'avais réservé une table à la pizzeria de Salvatore (le restaurateur amoureux, voir post du 2 mars), qui nous a servi des merveilles. Ma pizza préférée : une margherita toute simple, avec en plus des petites tomates fraîches et du basilic. Ensuite mes parents sont allés se jeter dans leur lit, et moi je suis quand même sortie avec mes amis, histoire de me remettre de cette journée.
    Pas si évident de passer 12 heures d'affilée avec ses parents, je vous jure ! Ca m'a quand même fait super plaisir. J'ai pu leur montrer comment je vivais, ce que je mangeais, où j'habitais, à quel point je suis bien et heureuse d'être là. Et c'est sans compter l'accueil formidable de Luigi, qui leur a parlé français comme il pouvait, parfois anglais quand ça devenait trop dur (comme il pouvait là aussi ;-)). Il a acheté de bonnes bouteilles pour l'occasion et leur a cuisiné ses meilleurs plats. Un ange !
    Demain ils repartent, et moi je reprendrais ma petite vie. Le festival de la photo à Rome a commencé cette semaine, et il y a des tonnes de manifs qui me donnent envie. Natalie et Pietro sont en vacances pendant quinze jours, du coup je vais en profiter pour faire le plein d'expos. Il y a aussi l'inauguration d'une maison du jazz, dont m'a parlée Pierre (un lecteur de mon blog avec qui j'ai échangé quelques mails). Cette semaine promet d'être fort sympathique. Bonne nuit !

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  • Demain, mes parents débarquent. Ils se tapent Auxerre-Rome en voiture, avec une halte nocturne dans le sud, chez le frère de mon père.
    Du coup c'est un peu le stress : Un programme de ménage intensif est prévu d'ici là, et il y aussi ces foutus stores achetés pour l'occasion que je dois poser au plus vite (sinon ils auront trop de lumière dans ma chambre... et oui, ils dormiront dans ma chambre...).
    A part ça, je dois sérieusement réfléchir à un programme de visites touristiques. Mes parents sont déjà venus il y a plus de 15 ans, mais ils auront certainement oublié certaines choses... Espérons, sinon qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ?
    Et est-ce qu'il supporteront de vivre dans un appartement minuscule partagé par deux garçons qui se baladent en caleçon ?... J'exagère bien sur, mais quand meme, ça me préoccupe un peu...
    Il y a aussi la question de la langue : J'ai un peu peur des gros blancs à table si on est amené à manger tous ensemble. Et je me vois mal jouer les traductrices pendant deux heures, ça risque d'etre un peu lourd.
    Bah, on verra bien. Si ça se trouve mes parents se trouveront comme des poissons dans l'eau !
    A l'époque, quand je leur avais annoncé mon choix de partir m'installer en Italie, ils l'ont assez mal pris. Entre temps, heureusement, ils ont changé d'avis. Ils ont vu que je me débrouillais, et ont compris que j'étais heureuse comme ça. Disons donc que leur venue ici est une sorte de bénédiction. 

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  • Le matin je me lève à 9h30 et quand je me regarde dans la glace je ne suis pas déphasée, j'ai même le sourire.
    Je prends mon bus à 10h20 et je passe tous les jours devant le Colisée. Je crois que je ne m'en lasserai jamais.
    Je commence à bosser à 11h passées, dans un resto qui sert de la bouffe de qualité à des gens sympas. Après je demande au cuisinier de me faire un bon plat, à chaque fois différent, et je mange au soleil. C'est comme si j'allais au restaurant tous les jours, sauf que je ne paye rien.
    Puis je pars acheter le journal. Si j'ai eu des pourboires, je m'offre un cappucino ou un bon verre de vin blanc en terrasse du Campo dei fiori. Sinon je vais à la Villa borghese et je m'asseois dans l'herbe, au pied d'un arbre. On est en plein après-midi et tout le monde bosse, sauf moi.
    Je regarde quand meme de temps en temps ma montre, pour ne pas oublier d'aller aider Pietro et Natalie à faire leurs devoirs dans leur immense maison. Généralement je finis par jouer avec eux, et alors moi aussi j'ai 12 ans.
    Puis je m'en vais à 19h et je rejoins des amis pour l'apéritivo. Il fait encore jour et c'est le pied !


    Si c'est un rêve, j'espère ne jamais me réveiller.


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