• On ne peut pas dire que la foule se soit précipitée à ma table, et ce n’est pas faute d’avoir posé négligemment un exemplaire du Monde devant moi. Seules trois personnes, dont une de passage à Rome, ont répondu présent à mon invitation de se retrouver entre Français hier soir au café della pace. Et bien je m’adresse à présent aux absents : vous avez manqué quelque chose !
    Notamment les coups de soleil de Céline après une journée de plage à Ostia, la nostalgie d’Elodie lorsqu’elle évoque la bière de Lille (« ici elle a le goût de l’eau pétillante »), l’exaltation communicative de Florian, qui donnerait envie à n’importe qui de venir s’installer en Italie…et votre fidèle Sylviette, qui n'oubliait jamais de remplir son verre et son assiette en s’abreuvant de ces bonnes paroles. Des mails et des numéros de téléphone se sont échangés, peut-être que Florian peut aider Elodie à trouver du travail, et Sylviette qui leur fait la liste de ses films italiens préférés à télécharger, et tiens si on allait au ciné lundi prochain ?

    C’était très sympa, à refaire.


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  • Pour mon 300e post, un nouvel épisode de ma dolce vita : j'ai découvert hier soir l'Alexanderplatz, un club de jazz magnifique situé dans les environs de Saint Pierre. Style américain, néon bleu rétro, musiciens de talent... Il manquait seulement la fumée de cigarette pour s'y croire vraiment ! Il existe d'autres clubs de ce type, que je m'empresserai de découvrir avant de quitter Rome.
    Et bonne nouvelle : en juin débutera le festival de jazz de la villa Celimontana qui, au passage, se trouve juste derrière chez moi. Je sens que ça va me plaire.

    Photo de Sylviette


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  • Suite à quelques commentaires laissés par des expat' qui vivent à peu près la meme chose que moi, je réponds : alors d'accord, faisons-le !

    Ce message s'adresse aux Français qui résident à Rome et souhaitent rencontrer des compatriotes le temps d'une soirée compètement improvisée. Je n'ai pas la prétention de jouer les organisatrices de choc, mais j'ai senti comme une vague envie que se monte ce genre de rencontre, alors je me dévoue.

    Rendez-vous jeudi 18 mai à 19h au Café della pace, via della pace.
    C'est central et bien desservi, donc tout le monde peut venir avec les moyens du bord. Pour ceux qui souhaiterait venir mais qui ne pourront pas etre à l'heure, laissons une marge d'une heure (on ne sait jamais, si je suis toute seule... je ne voudrais pas faire le piquet toute la soirée).

    N'hésitez pas à laisser un commentaire sur ce post, j'évaluerai ainsi le nombre de personnes susceptibles de venir. Je vous préviens : ça sera complètement free style. Vacanciers d'un jour, s'abstenir. Je me permettrai également de donner une limite d'age, disons 35 ans ? Je passe pour stakhanoviste comme ça ?

    A bon entendeur.

     Photo de Sylviette


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  • Cet après-midi au bar du théatre, j'ai discuté un peu avec deux collègues, deux femmes, qui travaillent comme ouvreuses depuis plus de 20 ans. Elles ont une vie difficile, parce qu'elles travaillent au rythme des spectacles et sont soumises par conséquent à des horaires très élastiques. Je les aime bien parce qu'elles pourraient etre mes mères, et pourtant elles n'hésitent jamais à venir faire la causette, à s'intéresser, à me raconter leurs histoires, etc.

    Au fil de la conversation, je leur ai appris que je quittais Rome définitivement en juillet. Je me suis alors souvenu que je ne l'avais dit qu'à très peu de personnes, et en l'occurence pas à elles. Elles ont exprimé leur déception en me prenant dans leurs bras, je ne m'y attendais pas, j'ai failli verser ma larme !

    Si ça commence ainsi, mais dans quel état je vais me retrouver à la veille de partir ? Déjà que maintenant, à J - 2 mois, je sens m'envahir petit à petit la nostalgie de Rome et de ma petite vie italienne... Je vais devoir sérieusement me préparer à sortir les mouchoirs.


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  • Hier soir j'ai poursuivi mon délicieux train train de dolce vita, en faisant la tournée des bars et des boites avec mes potes du bar. J'avais l'impression d'etre en Erasmus, on sillonnait la ville en scooter sans meme avoir froid, et on mangeait un sandwich toutes les deux heures pour compenser notre rythme infernal.

    Nous avons fini la nuit dans un bar du centre, que je ne connaissais pas et où je ne serais jamais allée de ma propre initiative. En sortant, quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer Mathieu, et oui toujours le meme, fumant sa clope à l'entrée du club ! J'étais crevée, mais j'ai trouvé l'énergie de m'extasier face à une telle absurdité. Comment peut-on, lorsque l'on est perdu dans une ville immense et surpeuplée, tomber par hasard, dans un lieu où l'on ne va jamais, sur l'une des rares personnes que l'on connait, et de plus un Français ?


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