• Hier soir j'ai été au théâtre de l'Eliseo, cette fois-ci en tant que spectatrice. Au programme : aperitivo (on paye son verre et on mange gratis), lecture de textes italiens sur fond de guitare basse avec performance de peinture sur toile grand format au rythme des paroles et de la musique, puis séquence DJ.
    Le bar organise ce genre de petites soirées afin de promouvoir son activité. C'était très sympa, surtout que notre couple de frenchies préférés, Violaine et Raphaël, est venu nous rejoindre en cours de soirée.
    On a parlé italien tout du long... avec l'accent français, pour rire ! Ca a donné un genre de dialecte à couper au couteau, incompréhensible du reste du monde mais parfaitement clair pour nous... Aller les Français, un jour (peut-être) vous saurez roulez les R comme il faut !

    Photo de Sylviette

    1 commentaire
  • Hier je suis sortir avec mes colocs et une amie à eux, dans un lieu qui s'appelle la Palma. Il y avait un concert donné par Nicola Conte, le roi italien du jazz combo, et la salle était blindée. Ici les concerts peuvent commencer très tard, genre 11h/minuit, du coup les soirées de ce genre finissent souvent à des heures pas possibles. Je me suis retrouvée sur le scooter de Luigi pour le retour à la maison, à 4 heures du mat'. Température extérieure : 2 degrés. Température ressentie sur le scooter : -20 degrés. A l'arrivée, mon visage affichait un rictus figé par le froid. A part ça, le concert était super.

    4 commentaires

  • J'ai mangé ce midi chez les parents d'Alessandro. Un primo piatto à base de polenta et de ragoût de viandes variées, puis un secondo (c'est comme ça chez les Romains) composé d'escalopes de dindes gratinées au fromage et aux champignons, puis... des crêpes ! Et oui, Elodie était aussi un peu aux fourneaux... J'ai prix dix kilos en deux heures.
    Une ch'tite photo pour ceux qui veulent savoir à quoi ressemble le couple franco-italien.

    Photo de Sylviette

    4 commentaires

  • Depuis lundi, mes colocs et moi avons décidé qu'il fallait organiser des dîners afin d'inviter tous les gens que nous connaissions et que nous apprécions. Une façon de : 1) confirmer la réputation de notre « maison du bonheur », 2) se présenter aux uns et aux autres les amis des uns et des autres, 3) tester notre savoir-faire culinaire sur de frétillants cobayes, 4) parler l'italien (seulement pour moi évidemment).
    La liste d'invités est longue et la cuisine petite (je rappelle qu'il n'y a pas de salon), alors nous avons élaboré un petit planning. Lundi dernier : Elodie et Alessandro. Mercredi notre voisine française Rachel et son copain. Samedi soir Mickaela et Giulio, des amis de Luigi.
    Pour en revenir à Elodie et Alessandro, ça fait longtemps que je voulais les inviter, et mes colocs m'avaient relancée là-dessus plusieurs fois. La soirée était animée et les débats volaient assez haut, en partie grâce à l'arrivée inopportune de Gianni, un ami sicilien d'Emanuele.
    Un semblant d'esprit vite envolé lorsque Elodie et moi avons sorti de derrière les fagots notre « Jungle speed », jeu français de réflexe avec cartes et totem. Pour ceux qui connaissant, et ils sont nombreux je crois, c'est le jeu idéal pour libérer ses instincts bestiaux et, par la même occasion, sympathiser avec les autres. Les Siciliens se sont appropriés les règles en 2 minutes, ont dévasté la table en 10 et remporté presque toutes les parties avec jubilation. Bilan de la soirée : 3 ongles cassés, deux mains cisaillées.
    Et moi qui commence à sérieusement maîtriser l'emploi des gros mots italiens.


    Photo de Sylviette

    votre commentaire
  • Fellini, Antonioni, Visconti... Tous ces grands noms du cinéma ont laissé des traces ineffaçables à travers le monde. Selon moi, le cinéma italien des années 40 jusqu'à la fin des années 60 est le plus grand et le plus délicieusement innovant. Mais, aujourd'hui, qu'en est-il ? Plus grand chose j'en ai bien peur.
    Au-delà des productions italiennes qui continuent à voir le jour régulièrement, et qui sont de plus ou moins bonne qualité, la diffusion des films est révélatrice d'un désastre artistique. Certes ce ne sont pas les salles qui manquent (à Rome en tout cas), disons plutôt que la programmation craint. C'est le règne de la grosse production. Seuls les films français qui cartonnent, ou presque, sont diffusés (Amélie, Resident Evil, Le goût des autres...), et les films internationaux, y compris ceux qui sont plus marginaux, sont tous traduits en italien. Ici pas de VO sous-titrée, et les personnages du dernier Wong Kar Waï roulent les R avec une déconcertante facilité...
    Il faut croire que c'est ce que veulent les Italiens, vu que personne n'a l'air de s'en plaindre. Pourtant, les salles se remplissent péniblement et n'ouvrent qu'à la tombée du soir.
    La mort de l'attrait pour le ciné ? Non, simplement une autre façon de le consommer : les puristes, au lieu de se rebeller, se rabattent sur le téléchargement de DiVix en version originale et se barricadent chez eux. Mes deux colocs, par exemple, ont chacun une collection impressionnante de films, de tout genre. Car, ah oui j'oubliais, difficile d'éviter la bonne grosse comédie, qui semble être le genre le plus prisé du moment.
    Preuve atterrante de ce qu'il faut faire pour inciter les Italiens à se rendre au ciné : le film de Gondry « Eternal sunshine of the spotless mind », que les Français ont eu la chance d'avoir avec le titre original, s'appelle en Italie « Se mi lasci ti cancello ». Traduction : Si tu me lâches je t'efface. Prêts à pleurer... de rire ?

    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique